"l'élue : les commentaires"

Cette adolescente au corps élancé lui semblait si fragile et pourtant...
Même si bonpatron.com me ferait la moral (pas de virgule avant les "et"), j'en mettrais une... En lisant à voix haute, je respire après "fragile".

Son regard bleu acier se posa sur la canne ornée d’une tête de tigre dorée et un long soupir lui échappa.
Je trouve cette phrase bancale. Parmi les autres, c'est dommage ! Ce que je trouve un peu lourd, c'est "la canne ornée d'une tête de tigre dorée". A répéter trois fois le plus vite possible... Difficile, à moins de sauter des syllabes ! Mais aussi, on ne sait rien de cette canne. Son regard se pose dessus, mais l'a-t-il dans sa main ? Est-elle par terre ? Je ne parviens pas à voir cela.

Mais il savait que le moment était venu pour eux de réapparaître dans la vie d'Élisabeth qui ne tarderait pas à montrer les premiers signes.
Je pense qu'il manque une virgule, juste avant la proposition.

Personne n'y pouvait plus rien et il ferait le nécessaire pour la préserver.
J'en mettrais aussi une avant le "et", mais là bonpatron ne serait pas d'accord... alors j'ai surement tort, c'est personnel !

Nous étions à la mi-septembre et le soleil jouait au chat et à la souris avec les nuages.
J'adore ! ^^

Élisabeth passa devant une boutique et pendant un instant observa son reflet dans la vitrine ;
Idem, je placerais une virgule avant observa...

ses longs cheveux châtains dessinaient un contour en forme de fraise à son visage, ses yeux étaient d'un vert lumineux et sa bouche qu'elle trouvait trop grande à son goût, découvrait de petites dents blanches. Un ensemble que beaucoup trouvait harmonieux, même si elle se considérait comme "juste pas moche".
Je trouve que "à son goût" et redondant, alourdissant inutilement une phrase déjà longue, donc plutôt à supprimer. Je mettrais aussi une virgule avant la proposition ("qu'elle trouvait trop grande").

Marie craignait que ne pas élever sa fille au sein d’une famille modèle, avec un père, des frères, des sœurs, des grands parents et tout le tralala des foyers traditionnels l’ait perturbé.
-> ne l'ait perturbé.
Je mettrais une virgule après "traditionnel"...

Elle était persuadée qu’Élisabeth n’était pas épanouie et le caractère renfermé de sa fille ne l'aidait pas non plus à se convaincre du contraire.
Je dirais que Marie pense cela parce que sa fille est renfermé, et non pas que c'est un facteur agravant... non ?
Le "non plus" est redondant... Je l'enlèverais.


Toute petite déja, Élisabeth refusait de participer aux anniversaires de ses amis ou trouvait toujours un moyen pour s'isoler seule dans un coin, un livre à la main. C'est Marie qui forçait sa fille à se rendre aux fêtes de ses amis.
répétition de "de ses amis"

Un paradoxe ! Mais au bout de trente six discussions, vingt huit disputes et trois crises de larmes, Marie avait baissé les bras : elle avait perdu une bataille mais pas la guerre.
J'adore le décompte !

Élève studieuse, d’une nature curieuse, elle prenait plaisir à apprendre, presqu'une nécessité, mais son manque de sociabilité avait inquiété Marie qui avait fait appel au service d’un psychologue, Alain MARTINEZ.
Le "presqu'une nécessité" est mal placé : il manque un élèment ("cela en devenait...", par ex). Tu pourrais mettre un point avant "mais". A mon avis, cela serait le bienvenu. Sinon, je ne pense pas que tu doives mettre le nom en majuscule. Cela me choque un peu, les majuscules n'étant habituellement utilisées que pour les cris.

Au bout de quatre séances, ce dernier avait rassuré la mère inquiète, encouragé l’enfant terrible et affirmé qu'il n'avait décelé aucun trouble psychologique.
C'est le trouble psychologique qui m'a un peu génée. Il était censé en chercher ? Je pense qu'il aurait plutôt dit à la mère, avec douceur, que c'était le caractère de sa fille et qu'elle devrait l'accepter... Je ne sais pas, cela me paraît un peu extrème.

En s’approchant de la maison, Élisabeth aperçut Marie derrière l’une des fenêtres de la maison.
Répétition de "maison"


Ce petit bout de femme, blonde comme les blés, sous ses airs extravertis, menait son monde à la baguette.
Oh ! ^^ J'enlèverais la première virgule...!

Son caractère entier laissait des empreintes partout, surtout à l’hôpital dans le service de pédiatrie où elle exerçait son métier d’infirmière depuis plus de vingt ans.
Je rajouterais une virgule avant "dans". On change de sujet, et ca nous laisserait un peu de temps pour le voir venir ^^ Sinon, ca fait un peu brutal, je trouve.

Elle s’y était forgé une réputation mêlant douceur et obstination.
Mmm... J'aime bien cette conclusion. Mais l'obstination est un défaut. C'est vraiment ce que tu as voulu dire ?

En ouvrant la porte, sa mère juste derrière elle, Élisabeth aperçut sur le lit une tenue étalée composée d’une robe bleue, d’un gilet cache-cœur assorti et d’une paire de chaussures.
"étalée", ca m'a un peu choquée... Eventuellement, "étalée sur"... Je pense que tu peux soit le supprimer, ou tout simplement placer "sur le lit" après "étalée" !...

Élisabeth grimaça. « Elle n’a pas osé, une robe... des chaussures à talons ».
Pour la ponctuation, je pense qu'il faudrait deux points avant "robe".

Elle se retourna doucement pour faire face à sa mère.
Doucement ? Lentement, non ?

Élisabeth s’était déjà saisie de la robe, décidée à la cacher dans un endroit de sa penderie où elle était sûre de l’oublier.
Ca, j'aime !

— Justement, en parlant d’occasion... Ma surprise de ce soir ne s’arrête pas là ! lança gaiement Marie.
Oups, mea culpa, j'ai oublié de t'en parler avant. Pour le mélange narration-dialogue, il faut mettre une virgule après la ponctuation, sauf s'il s'agit d'un point :
"ne s'arrête pas là !, lança Marie" / "ne s'arrête pas là, lança Marie" / "pas là ?, demanda Marie"


— J’ai réservé une table au restaurant pour vingt heures. Tu as encore un peu de temps pour te préparer et tu peux mettre ta robe : l’occasion fait le larron ! S’exclama-t-elle, visiblement très fière d’elle.
Idem : "fait le larron !, s'exclama-t-elle."

Devant le regard bouillant de sa fille, son sourire malicieux s'agrandit.
Regard bouillant = colère... son sourire s'agrandit ? Je ne comprend pas pourquoi les émotions de sa fille pourrait la faire sourire... Elle voudrait lui dissimuler qu'elle déteste les robes !... A reformuler, je pense. Ou a préciser, si c'était vraiment ce que tu voulais dire...

Une heure plus tard, en montant dans la voiture de sa mère, Élisabeth était loin d’être ridicule. À peine s’était-elle reconnue dans le miroir de l’entrée.
Je placerais deux points après ridicule.

Grande, la silhouette élancée dans cette robe, les talons lui donnaient fière allure lorsqu’elle ne se déplaçait pas.
Je placerai une virgule avant "lorsque".
J'adore la fin ! ^^ "lorsqu'elle ne se déplacait pas"

Un maître d’Hôtel les accompagna au fond de la salle où elle découvrit avec stupeur tous ses plus proches amis : Laurent, Djamila et Valérie étaient autour d’une table présidée par Alain et la regardaient s'approcher, hilares, alors qu’elle s’acharnait à garder l'équilibre tant bien que mal.
Je placerais un point après Alain. Cette phrase est très longue, à la fin on commence à se perdre. Le tant bien que mal est lourd et redondant, à mon avis.

Elle avait retrouvé Laurent et Djamila dans la cour de l’établissement bondée d’élèves irrités et allègres qui se bousculaient dans un brouhaha de jurons ou de saluts.
Irrités et allègres... c'est contradictoire. Par contre, j'aurais mis à après jurons.

Effarée, elle avait observé ce nouveau monde, se demandant comment affronter ces prochaines années.
répétition de ce.

Elle avait aperçu une jeune fille brune, pas très grande, avançant au milieu de la foule, qui paraissait encore plus désemparée.
le comparatif est inachevé : "qu'elle"

Soudain bousculée par un garçon, le contenu de son sac s'était déversé à ses pieds.
Hein ? Je ne vois pas comment c'est possible... Ou bien il n'était pas fermé, ou bien il a craqué...

L’élève s’était éloigné en riant, sans une excuse, sans un regard et la jeune fille, rouge écarlate, cachée derrière la frange de ses longs cheveux, avait rassemblé ses affaires.
Beaucoup (trop) de juxtapositions. Virgule après regard ? Un point ? Cela permettrait de supprimer des juxtapositions, justement !

offrit une coupe de champagne
Heu... lui offrit, tu veux dire ? Lui tendit, donc ?

leurs mots, leur posture.
Pourquoi "mots" au pluriel... mais pas posture ?

Depuis presque deux ans, Élisabeth et lui se voyaient quasiment toutes les semaines.
Presque, quasiment...

Elle avait de suite apprécié, son humour, sa culture, sa perspicacité devant le mur de froideur derrière lequel elle se cachait
Pas de virgule après apprécié.
elle restait naturelle en toute circonstance, pas de faux semblants
suivit de mur de froideur ? Je trouve cela très très contradictoire. Ou alors, il faut que tu précises qu'il y a eu une évolution entre temps...
Je dirais "face au mur"

mais elle n’imaginait pas que leur relation puisse être différente.
le connecteur d'opposition nous fait tout de suite comprendre comment vont évoluer les choses... Pourquoi pas un d'addition ?

Son visage portait les cicatrices d’une acné encore présente et pour l’occasion
encore présente : mal dit

tignasse châtain foncée
adjectif de couleur composé ne s'accorde pas (à vérifier)

Enfin, je veux dire… jeune… non ? enfin pour un serveur, hoqueta-t-elle mal à l’aise.
Majuscule à Enfin.
Hoqueta ? Ou bredouilla...?

Peut-être le fait d’avoir perdu leur père l’une comme l’autre les avait rapprochées dès la maternelle.
mal dit (dès la maternelle... ca fait exagéré, manque de finesse, un peu abrupt)

qu’elle ne supportait pas chez les autres,
supporterait

Ses bavardages incessants et souvent futiles n'en demeuraient pas moins une dose de bonne humeur pour Élisabeth à chaque fois qu'elles se rencontraient.
virgule après à ?