Soleil Noir - commentaires

Alors si j'ai bien tout compris, et pour faire court, on reprend tout depuis le début ? moi ça me va... allez, c'est reparti


Et la vallée s'enracina dans leurs cœurs.
Elle était recouverte d'un écrin protecteur : une forêt touffue qui était devenue le repère des bêtes sauvages. Pour s'en protéger ils nommèrent des Exécuteurs qui furent ensuite chargés de la sécurité intérieure.
La vallée était complétement inaccessible. À l'ouest, elle donnait sur une falaise vertigineuse et toutes les autres directions étaient closes par d'immenses montagnes enneigées. Le paysage était époustouflant mais l'isolement de la vallée rendait indispensable son autarcie. Elle devait se suffire à elle-même et ce fut le plus grand défi que nous eûmes à relever ! »
Histoire et création de Sonir, Phoronée, 1650 c'est un excellent début. Elle donne envie au lecteur d'en savoir plus et tellement plus originale qu'un prologue.


Je me tortillai dans mon lit pour trouver une position plus confortable. Je finis sur le dos, les bras en l'air, jusqu'à ce que le livre pèse trop lourd pour mes bras minces. Je laissai tomber et repris ma position initiale : sur le coté, la tête calée dans ma main droite. Bon sang ! Si seulement quelqu'un pouvait inventer le lit parfait, dans lequel on puisse se caler sans avoir à bouger toutes les deux pages ! Cela au moins ce serait utile, contrairement à ce que je tenais entre mes mains. excellent ! c'est ce que je me dis tous les soirs !!!!!!

Phoronée... C'était qui ce type ? Vu le contenu de la première page, ça promettait ! Il ne devait pas valoir un caramel ce livre, comme tous les autres ouvrages historiques que j'avais dévoré. Ma passion ? Lire des livres au contenu historique aussi vérifiable que complet. Ah ah ah, la blague ! Chaque pavé, les uns après les autres, ne m'avaient jamais offert qu'un tissu d'âneries pondues par des pseudo-scientifiques. Et ceux-ci avaient pour référence sacrosainte le livre de Phoronée. Le premier ouvrage historique de tous les temps... Qui ne donnait pas plus de détails que les autres. Qui étaient les fondateurs ? D'où venaient-ils ? Comme d'habitude l'histoire commençait à la fondation de Sonir. Logique. Et avant, c'était le vide, le trou noir. Les fondateurs n'étaient pas sorti d'un chou tout de même !
Phoronée n'évoquait les fondateurs qu'à travers un vieux poème que tout le monde connaissait, un récit pour les enfants sans aucune valeur historique. Ce n'était pas sérieux !
Je pris mon courage à deux mains et attaquai la deuxième page. On ne savait jamais, peut-être aborderait-il à nouveau le sujet ?

...

Je reposai le livre sur la table de nuit. J'en avais assez. En me le donnant ma mère m'avait dit que ce livre était différent des autres et j'avais été assez stupide pour la croire. Bon d'accord, j'en étais d'abord restée stupéfiée, bouche ouverte et yeux de merlan frits. Je tenais entre mes mains l'édition originale du plus que fameux Histoire de Sonir, recopié un minuscule nombre de fois ! Ma famille avait toujours aimé les livres. Je n'avais pas connu mes grand-parents mais je savais qu'eux aussi avaient eu un poste à la bibliothèque. Alors peut-être était-ce pour ça qu'un tel joyau nous était parvenu. Joyau... Pour des bibliothécaires peut-être, c'était un livre ultra-vieux avec de jolis mots dedans. Mais pour une fana d'histoire comme moi...

Je me redressai pour voir mon réveil. Il était 23 heures. Il était grand temps de dormir ! Au lieu de quoi je repoussai ma couette et me levai. Je n'avais même pas pris la peine de me déshabiller, il n'y avait guère que le marchand de sable pour se douter que je ne dormais pas encore.
Alors je me dirigeai vers la fenêtre sur la pointe des pieds. Non pas pour faire moins de bruit, cela n'aurait pas changé grand chose, mais simplement pour éviter de marcher sur la multitude d'objets qui jonchait le sol. Et dans une telle l'obscurité, ce n'était pas gagné ! Après avoir victorieusement rétabli mon équilibre mis en danger par une pile de livres et une lampe torche, je pus me hisser en sureté sur le rebord de la fenêtre, hors de portée de tous ces fichus bibelots qui s'obstinaient à me faire des croche-pattes.

C'est vraiment très très bien écrit. Humour récit... rythme. J'adore. Camille a raison : c'est difficile de corriger tellement tu es pris dans le récit.

Merci !! C'est génial ! J'adore tes critiques, en plus maintenant que je suis habituée je comprends vite ce que tu veux dire...
Je corrige tout ça, et je vous envoie la suite dès que possible !

Bonjour. J'ai un peu de temps, alors pourquoi pas te commenter, toi ? J'ai sélectionné la première partie de ton écrit.

Spoiler:

En premier lieu, je remarque une répétition du terme de 'calée', que tu pourrais remplacer par 'mise', pourquoi pas ? Je suis assez pointilleuse avec les répétitions, la langue française est tellement riche que l'on ne peut se permettre de réitérer ses mots sans but, hormis dans le cas d'une figure de style, mais je ne pense pas que cela soit ton intention ici . J'aime beaucoup les tergiversions du narrateur. Un lit parfait, voilà ce qu'il faudrait pour combler les nuits blanches passées à se tortiller inlassablement dans le but de trouver un coin de drap frais, dur et mou à la fois.

Un intéressant paradoxe pourtant assez étrange, souligné d'une petite faute 'dévorés' prend un 's'. Ton personnage dit que le livre qu'il parcourt ne 'vaut pas un caramel', comme les autres, et pourtant, elle les dévore. Serait-elle fascinée par la médiocrité d'une lecture au point d'en devenir accro ? Les écrits historiques ne sont pourtant pas si ennuyeux ! Certains le sont, mais pas tous . Mais on comprend par ses mots qu'elle n'apprécie pas du tout ce genre de lecture.

Une importante répétition de 'fondateurs' et ses dérivés dans le dernier paragraphe va achever ici mon commentaire. Fais attention à ça, ce mot pourrait être remplacé par 'créateurs', par exemple. N'hésite pas à faire un tour sur le dictionnaire des synonymes de l'Université de Caen, ils proposent un intéressant système de recherche .

Voilà, j'ai trouvé la lecture de cette bribe d'écrit très intéressante, parce que les termes que tu emploies sont empreints d'un naturel un brin provocateur, et j'adore ça ! Je suis cependant assez déçue du fait que tu emploies à diverses reprises les mêmes termes qui ne rendent pas à ton écrit une aussi belle image que l'on lui voudrait.

Bisous et bonne journée !

Je suis en train de tout relire depuis le début, parce que je ne me souvenais plus très bien de l'histoire et que tu as fait pas mal de modifications depuis la dernière fois que je l'avais lue

Enfin bref, j'ai fini la partie 1. Je dois dire que c'est beaucoup plus claire que ta toute première version, j'imagine que PB et les autres t'ont bien aidée Il y a des passages que je n'avais pas compris la dernière fois (comme celui avec la plaque qui vole ) qui m'ont tout de suite parus plus claires (je me répète mais je trouve pas d'autres mots ^^ )

J'ai juste repéré deux petites choses, je ne sais pas si on te l'a déjà fait remarqué, j'ai pas lu les 10 pages précédentes mais bon, vaut mieux deux fois qu'aucune ^^

• "Il était 23 heure." > heures

• "Je plongeai ma main dans le trou et en sortis mon arc et mes flèches Mon père me les avaient offerts pour mes douze ans, alors même que j'ignorai l'existence de tels objets ! " Faute de frappe j'imagine : il manque un point entre "flèches" et "Mon père".

• "Je m'y étais beaucoup attaché, depuis le temps." > Attachée, je crois.


C'est tout ^^ Je vais lire la partie 2.

Génial ! Merci à vous les filles
Le 23 heures je ne m'y attendais pas du tout ! Aïe aïe aïe...
Je poste la correction tt de suite !

Je croyais que tu avais finit la v1 !

Pour Bella :

=> Je laissai tomber et repris ma position initiale : sur le coté, la tête posée dans ma main droite. Bon sang ! Si seulement quelqu'un pouvait inventer le lit parfait, dans lequel on puisse se caler sans avoir à bouger toutes les deux pages ! Cela au moins ce serait utile, contrairement à ce que je tenais entre mes mains.

Citation :

Un intéressant paradoxe pourtant assez étrange, souligné d'une petite faute 'dévorés' prend un 's'. Ton personnage dit que le livre qu'il parcourt ne 'vaut pas un caramel', comme les autres, et pourtant, elle les dévore. Serait-elle fascinée par la médiocrité d'une lecture au point d'en devenir accro ? Les écrits historiques ne sont pourtant pas si ennuyeux ! Certains le sont, mais pas tous. Mais on comprend par ses mots qu'elle n'apprécie pas du tout ce genre de lecture.

En fait elle est passionnée par l'Histoire, c'est pour cela qu'elle les lit. Qu'ils soient mauvais n'y change rien, pour elle c'est le seul moyen d'en savoir plus... Ce qu'elle déplore, c'est le manque d'informations, pas la mauvaise écriture.

=> Camille
La v1 ?
Je suppose que tu parles de la première partie, celle qui concerne Anna... J'en suis au chapitre 5 mais j'aimerais refaire le 4 ! Pour la partie 2 j'en suis au troisième. Mais je préférais quand même finir la première partie avant de poster la fin du chapitre trois de la deuxième ^^

Je reprends les cours jeudi... Autrement dit, je ne pourrais plus venir :s Peut-être le WE prochain, mais plutôt pour les vacances de Noël. :s
Je pense à vous !

Mwoua :: Merci de tes infos. Avec la correction, c'est bien mieux !

Merci à toi !

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh x)

Mais de rien !

(HS : avant que tu reprennes les cours, est-ce que tu pourrais répondre à mon MP ? J'ai jamais eu de réponse ^^ )

AAAAH ! Dsl, je l'ai pas vu ! J'y vais tt de suite !

Merci ^^

Par contre, j'ai pas compris... La partie 2 c'est pas la suite de la partie 1 ? Tu écris les deux en parrallèle ?

J'ai du mal à suivre ^^

Accroupie sur le rebord d'une fenêtre, elle se contorsionna pour ouvrir le battant sans tomber. Puis son regard parcourut l'avenue, sondant la nuit, et elle se jeta dans le vide.
Du deuxième étage.

¤


Je ne mis que quelques minutes pour atteindre la forêt. Elle ne faisait pas partie de Sonir mais bordait son côté est. Je m'y enfonçai à tâtons. Je ne comptais pas avancer comme cela longtemps, aveugle et mains tendues devant moi comme si j'allais heurter un mur à tout instant.

Je ne comptais pas avancer à l'aveuglette, les mains tendues devant moi, aussi longtemps.

Juste assez pour me dissimuler aux yeux des Exécuteurs... On n'en croisait pas souvent mais mes parents m'avaient bien fait comprendre qu'il ne s'agissait pas d'une rumeur et qu'ils étaient dangereux. Leurs rôles étaient entre autre de garder la ville et de veiller au respect du couvre-feu. Celui-là même que je me faisait un plaisir de violer chaque soir...

Je m'arrêtai et plaquai mes paumes l'une contre l'autre avant de les écarter lentement. Quelques Des flammes léchèrent mes mains, colorant ma peau d'un rouge translucide. Puis la minuscule boule de lumière grossit jusqu'à atteindre la taille d'une pomme. C'était comme si une vague dorée ondulait à l'intérieur. Je la libérai et elle flotta devant moi en diffusant une douce lumière. Trop la classe ! Mais pas si facile à faire... J'avais mis plus de deux mois avant d'arriver parvenir ? à empêcher mes lumières d'exploser. Ce qui était assez impressionnant d'ailleurs, comme si vous faisiez éclater une grosse bulle de savon incandescente... Je m'étais brûlée plus d'une fois !

Précédée de ma lumière, je finis par atteindre une zone un peu différente. Les arbres paraissaient plus hauts, plus touffus... Plus anciens. Ils dégageaient comme une aura qui me rassurait mais restait malgré tout impressionnante. Parmi eux se trouvait mon arbre... Moins haut que les autres, il avait poussé en tournant sur lui-même, laissant un espace vide à l'intérieur des boucles de son tronc. À la hauteur de mes épaules, ce dernier se redressait vers le ciel. Je pensais qu'un homme l'avait sculpté au fur et à mesure de sa croissance en lui imposant cette forme. Vu son âge, l'artiste devait manger les pissenlits par la racines depuis des décennies ! Et moi je possédais une excellente cache à l'abri des intempéries...

Je plongeai ma main dans le trou et en sortis mon arc et mes flèches. Mon père me l'avait offert pour mes douze ans. Il était en bois sombre, solide, et arrivait presque à mes épaules. Je m'y étais beaucoup attachée, depuis le temps.
Je plaçai une flèche sur la corde et visai un arbre au hasard. Elle se ficha dans l'écorce avec un son sec. J'y arrivai désormais ! Je savais viser proprement ! La satisfaction m'envahit.
- Pas mal, lâcha une voix railleuse. Mais c'est pas gagné pour autant, on va devoir s'attaquer aux cibles mouvantes...

...

Je m'étais pétrifiée, mais je n'avais pas baissé mon arme. Elle portait la cagoule et la tenue de combat des Exécuteurs. Autrement dit (virgule ?) elle pouvait m'arrêter pour infraction au couvre-feu.

...

C'est alors qu'elle me lança d'une voix pleine de malice :
- Même si je ne bouge pas, tu ne me toucheras pas !

Pardon ? Je m'entraînais depuis plusieurs mois et elle se permettait de me parler comme ça ? Vexée, je lâchai ma flèche, qui passa à un bon mètre d'elle.

Je ramassai la suivante et me préparai à nouveau, tirai... Raté, une fois de plus. De toute façon, la femme portait sa combinaison. Impénétrable. Avec mes flèches grossièrement taillées, je ne pouvais rien lui faire de plus qu'un hématome, et cette idée ne me déplaisait pas. Je tirai encore deux fois, sous le regard patient et le sourire goguenard de cette petite prétentieuse.
...

C'est ainsi qu'elle commença à m'entraîner ; elle continua comme cela toute la soirée, jusqu'à ce qu'épuisée, je demande grâce.
- D'accord pour aujourd'hui, conclut-elle. Mais ne crois pas que je vais laisser tomber.
- Vous reviendrez ?
- Bien sûr !

...

Elle sourit, même si je ne voyais rien de drôle là-dedans.
- Peut-être parce que cela nous sera utile, à toi comme à moi. Tu n'as qu'à le prendre comme ça.
Moi, utile ? À elle ? C'était une exécutrice, elle chassait les gens comme moi, elle ne devait pas les couvrir. En théorie. Soudain, une crainte me prit :
- Et si les autres apprennent ça ? S'ils apprennent que vous m'aidez... Qu'est-ce qu'il se passera ?
...

Chaque fois que je venais dans la forêt ou presque, elle me rejoignait. De plus en plus régulièrement. Elle m'avait même offert des flèches dignes de ce nom : pas taillées dans du bois mais fondues dans un métal dur, avec des hampes en plumes. Je les trouvais magnifiques et elles étaient autrement plus efficaces que mes vieilles flèches tordues. La femme avait continué à m'entraîner, jour après jour. Elle m'annonçait des exercices aussi difficiles qu'abstraits mais elle tenait toujours parole et j'en bavais. Même les mots lancés comme des moqueries m'atteignaient et m'encourageaient à donner le meilleur de moi-même. Je savais que cette fois encore, elle ne bluffait pas : elle allait vraiment me faire travailler sur une cible mouvante ! Et ce fut terrible, (deux points ? ) l'expérience autant que mes résultats.

code pour tirets de dilogue = alt 0151 = —

— Ça viendra ! m'encouragea-t-elle avec un sourire.

...
Bon sang ! J'avais failli traverser la lumière, cette fois ! J'inspirai une grande bouffée d'air frais et encochai la flèche suivante, tandis que l'Exécutrice en rapportait quelques-unes à mes pieds. Je tirai la corde au maximum et me concentrai. Ma lumière monta d'un coup puis je la laissai descendre verticalement. Mon front se plissa tandis que je tentai d'aligner sa trajectoire avec la marque : encore un peu... Je libérai la corde et ma flèche, propulsée en avant, traversa la lumière avant de se ficher dans l'arbre. Au centre du repère que mon entraîneuse avait tracé !

Beaucoup de répétitions avec le paragraphe où tu expliques justement l'exercice. ce qui donne un côté un peu lourd.

Enflammée.
- Qu'est-ce que...
- Génial, gloussa l'Exécutrice. J'en étais sûre ! Enfin, presque...
- Mais on va mettre le feu à la forêt !
Elle était inconsciente ! Je voulus me précipiter vers l'arbre, mais son regard me pétrifia (déja vu, pétrifié plus haut. Change ton vocabulaire). Il me tint immobile, oppressée, plus efficacement que des cordes. Elle ne riait plus, se contentant d'un sourire et soudain, j'eus du mal à respirer. Comme si une étreinte invisible me serrait la poitrine. Je perdais pied quand ma lumière s'éteignit. Pourtant je me savais capable de la conserver plusieurs heures !
C'est alors que les flammes qui léchaient la flèche se mirent à briller, puis elles vacillèrent et disparurent à leur tour, nous laissant dans le noir. L'atmosphère se détendit et à sa voix, je compris qu'elle avait, comme je l'avais cru, conservé un sourire.
- Bon, problème réglé ! On va reprendre l'entraînement classique ! Lumière !
Je me sentais épuisée, fiévreuse, tremblante, mais j'obéis immédiatement. Elle m'avait fait peur. Qui était-elle ? Comment avait-elle pu faire une chose pareille ?


¤


Mon coude, mon dos... La litanie reprenait. Mes mains étaient moites et j'avais du mal à serrer le bois de mon arc. Il était impossible de ne pas voir que je tremblais encore. Heureusement, elle avait abandonné son impatience un peu brusque et me parlait avec plus de douceur. Je crois que je n'aurais pas pu retenir mes larmes. Pourtant je n'étais pas si impressionnable, d'habitude !
Mais j'avais perdu le contrôle.
Je ne parvenais pas à comprendre comment elle avait pu éteindre ma lumière. Cela aurait du provenir d'une faiblesse de ma part mais cette fois c'était différent. Elle n'avait pas éclaté après avoir vacillé comme une bougie qui manque d'air, mais plutôt comme si on avait versé un grand seau dessus ! Même le jour de notre rencontre, cette femme avait à peine fait attention à ma lumière. Elle savait de quoi il s'agissait, alors que moi-même j'étais perdue ! Mes parents n'avaient jamais voulu m'expliquer.
Je ne comprenais pas.
Elle possédait une masse de connaissance sur moi, sur mon Don, sans que je ne sache rien d'elle et cela (cette ignorance ?) m'inquiétait. Pourquoi avait-elle choisi de m'aider ? Elle était une Exécutrice : elle était censée m'arrêter.
Pas m'apprendre à me battre !
Plongée dans mes pensées, je faisais des erreurs. Elle s'en rendit compte et commença à ramasser ramassa ? les flèches autour de l'arbre.
- Ce sera tout pour aujourd'hui. Il est tard et j'ai encore à faire. Tu viendras, demain ?
- Oui, confirmai-je en récupérant les flèches qu'elle me tendait.
- Parfait ! Dors bien !
Et elle s'éloigna, après m'avoir fait un signe.
Dors bien ? Elle était bonne, celle-là ! Je n'aurais qu'une poignée d'heures de sommeil...

<3


e ne comptais pas avancer comme cela longtemps, aveugle et mains tendues devant moi comme si j'allais heurter un mur à tout instant.
=> Je ne comptais pas avancer ainsi longtemps, aveugle, mes mains tendues devant moi comme si j'allais heurter un mur à tout instant ?

Celui-là même que je me faisait un plaisir de violer chaque soir...
Et si je me reconvertissais dans le point croix ? Pas mal ça, le point de croix...

Ils dégageaient comme une aura qui me rassurait mais restait malgré tout impressionnante.
=> Ils dégageaient une sorte d'aura qui me rassurait mais restait malgré tout impressionnante.

Vu son âge, l'artiste devait manger les pissenlits par la racines depuis des décennies !
Ou peut être faire des concours de sudoku.... Plus d'avenir...

Je m'y étais beaucoup attaché, depuis le temps.
Quoique j'aime bien tricoter...

Je m'étais pétrifiée, mais je n'avais pas baissé mon arme.
mal dit ?

Je m'entraînais depuis plusieurs mois et elle se permettait de me parler comme ça ?
e m'entraînais depuis plusieurs mois et elle se permettait de me parler sur ce ton ?

elle continua comme cela toute la soirée, jusqu'à ce qu'épuisée, je demande grâce.
Décidément j'en met partt ! Même pas vu...
=> elle resta toute la soirée, jusqu'à ce qu'épuisée, je demande grâce.

- Peut-être parce que cela nous sera utile, à toi comme à moi. Tu n'as qu'à le prendre comme ça.
Moi, utile ? À elle ? C'était une exécutrice, elle chassait les gens comme moi, elle ne devait pas les couvrir.
Pfiou ! Délicat ! ^^
=> - Peut-être parce que cela nous sera utile, à toi comme à moi. Tu n'as qu'à le voir de cette manière.
Moi, utile ? À elle ? C'était une exécutrice, elle chassait les gens tel que moi, elle ne devait pas les couvrir.

Même les mots lancés comme des moqueries m'atteignaient et m'encourageaient à donner le meilleur de moi-même.
=> Même les mots lancés sur un ton moqueur...

code pour tirets de dilogue = alt 0151 = —
:s Je suis désolée... Tu me l'avais déjà dit. Mais les cadratins ne passent pas quand je copie sur mon site, et je ne peux pas en mettre non plus quand je tape sur mon portable (il faut que je les copie colle à chaque fois). Du coup cela me fait gagner beaucoup de temps de laisser les tirets. Mais j'ai toujours les raccourcis que tu m'as donnés en haut de mon texte, encadrés

Pour l'entraînement j'ai carrément supprimé les deux paragraphes, le premier ne servaient pas à grand chose et comme tu me l'as dit, le deuxième était vraiment répétitif !

Spoiler:

Je voulus me précipiter vers l'arbre, mais son regard me pétrifia (déjà vu, pétrifié plus haut. Change ton vocabulaire).
Plus que bien vu !! Merci !
=> Je voulus me précipiter vers l'arbre, mais son regard me tétanisa.

Spoiler:

(j'ai viré pas mal de "comme" et aussi le "sourire" en double.)

Spoiler:

Elle possédait une masse de connaissance sur moi, sur mon Don, sans que je ne sache rien d'elle et cela (cette ignorance ?) m'inquiétait.
ce déséquilibre ?

Suite au commentaire de Ciji, j'ai quand même posté un plan dans le topic de SN...

=> Je ne comptais pas avancer ainsi longtemps, aveugle, mes mains tendues devant moi comme si j'allais heurter un mur à tout instant ?

Il reste ton COMME donc ... Game over

Celui-là même que je me faisait un plaisir de violer chaque soir...
Et si je me reconvertissais dans le point croix ? Pas mal ça, le point de croix...

Laisse tomber... Tu risques encore de te planter d'aiguilles (jeu de mots...)

Ils dégageaient comme une aura qui me rassurait mais restait malgré tout impressionnante.
=> Ils dégageaient une sorte d'aura qui me rassurait mais restait malgré tout impressionnante.

Ils dégageaient une aura rassurante mais ..... (on vire un QUI)

Vu son âge, l'artiste devait manger les pissenlits par la racines depuis des décennies !
Ou peut être faire des concours de sudoku.... Plus d'avenir...

Hum... sudoku ? non, il te manque trop de cases

Je m'y étais beaucoup attaché, depuis le temps.
Quoique j'aime bien tricoter...

(aiguilles...)

Je m'étais pétrifiée, mais je n'avais pas baissé mon arme.
mal dit ?

YES : je m'étais pétrifiée... ça c'est juste un avis. Sur ce coup c'est toi qui décide


Je m'entraînais depuis plusieurs mois et elle se permettait de me parler sur ce ton ?

Parfait !

elle continua comme cela toute la soirée, jusqu'à ce qu'épuisée, je demande grâce.
Décidément j'en met partt ! Même pas vu...
=> elle resta toute la soirée, jusqu'à ce qu'épuisée, je demande grâce.

Bien ! (je faisais la même bourde c'est pourquoi ils me sautent aux yeux)


C'était une exécutrice, elle chassait les gens tel que moi, elle ne devait pas les couvrir.

BIEN !

Même les mots lancés comme des moqueries m'atteignaient et m'encourageaient à donner le meilleur de moi-même.
=> Même les mots lancés sur un ton moqueur...

Même ses moqueries m'encourageaient.....

code pour tirets de dilogue = alt 0151 = —
:s Je suis désolée... Tu me l'avais déjà dit. Mais les cadratins ne passent pas quand je copie sur mon site, et je ne peux pas en mettre non plus quand je tape sur mon portable (il faut que je les copie colle à chaque fois). Du coup cela me fait gagner beaucoup de temps de laisser les tirets. Mais j'ai toujours les raccourcis que tu m'as donnés en haut de mon texte, encadrés

Bien COMME ça quand tu refileras ton texte à un éditeur, tu seras prête !

Pour l'entraînement j'ai carrément supprimé les deux paragraphes, le premier ne servaient pas à grand chose et comme tu me l'as dit, le deuxième était vraiment répétitif !

OK


Je voulus me précipiter vers l'arbre, mais son regard me pétrifia (déjà vu, pétrifié plus haut. Change ton vocabulaire).
Plus que bien vu !! Merci !
=> Je voulus me précipiter vers l'arbre, mais son regard me tétanisa.

Parfait !

Elle possédait une masse de connaissance sur moi, sur mon Don, sans que je ne sache rien d'elle et cela (cette ignorance ?) m'inquiétait.
ce déséquilibre ?

Ce déséquilibre, c'est beaucoup mieux !

Beau travail Mwoua.

Il reste ton COMME donc ... Game over
Il fallait que j'enlève les deux !? Ouaou ! Alors...
Je me suis un peu pencher sur ces "comme", et aussi sur les "commençait à" que j'utilise beaucoup... trop. J'ai mis tous les comme en rouge, les commencer en bleu et j'ai enlevé tous ceux que je pouvais. Je m'autorise un "comme" par page word et aucun commencer, sauf les indispensables.

Il ne devait pas valoir un caramel ce livre, pas plus que tous les autres ouvrages historiques que j'avais dévoré.
Pour des bibliothécaires peut-être, c'était un livre ultra-vieux avec de jolis mots dedans. Mais pour une fana d'histoire telle que moi...
Une vague dorée ondulait à l'intérieur. (C'était comme si une vague...)
Ce qui était aussi impressionnant que si vous faisiez éclater une grosse bulle de savon incandescente. (ce qui était impressionnant, comme si vous...)
Elle me donna des tapes un peu partout en me reprenant : (elle commença à me donner)
Ce fut le premier entraînement d'une longue série... (C'est ainsi qu'elle commença à m'entraîner)
Si elle m'entraînait, mes progrès seraient fulgurants ! (avec un professeur comme elle, ...)
- Pourquoi faites-vous cela ? demandai-je rangeant mes affaires dans l'arbre. (en commençant à ranger...)
Elle éclata de rire et tout s'éloignant, me lança : (commençant à s'éloigner)
L'atmosphère se détendit et à sa voix, je compris qu'elle avait conservé un sourire. (qu'elle avait, comme je l'avais cru, conservé...)
S'ils établissaient des rondes au niveau des zones sensibles, donc à la périphérie de la ville, il existait peu d'endroit où l'on puisse se dissimuler sans risques. (s'ils établissaient, comme je le pensais)


Ils dégageaient une sorte d'aura qui me rassurait mais restait malgré tout impressionnante.
Ils dégageaient une aura rassurante mais ..... (on vire un QUI)
Tu veux dire : ... mais qui restait malgré tout impressionnante ?
Il reste un "qui" non, et ca fait deux adj en -ante, c'est un peu lourd non ?

Hum... sudoku ? non, il te manque trop de cases
XD

J'ai mis le passage au passé simple plus tôt pour pouvoir changer la phrase (celle mal dite) :
J'entendis un bruissement dans mon dos et me retournai, en alerte. Prête à tirer.
Elle éclata d'un rire franc.
Je me pétrifiai, sans oser baisser mon arme.


Même ses moqueries m'encourageaient.....
Oui c'est caaa ! Merci !!

Bien COMME ça quand tu refileras ton texte à un éditeur, tu seras prête !
^^" J'ai pas encore le niveau, va falloir bosser !

Beau travail Mwoua
grâce à toi !

Après le départ de la femme, je m'étendis un instant au sol.

"au" ou "sur le" ?

Je faillis m'assoupir mais je me relevai d'un bond. Je ne comptais pas passer la nuit là ! À force de raccourcir ma durée de sommeil, j'étais épuisée. Et puis je connaissais un moyen de rentrer plus rapide que la marche à pied, à peine plus fatiguant et beaucoup plus discret !
J'étais persuadée que les Exécuteurs patrouillaient sur les toits de la ville. Depuis ce perchoir, ils pouvaient repérer n'importe quel animal qui tenteraient d'entrer dans la ville... intrus ?

Où n'importe quel idiot qui essaierait de sortir à pied. Je n'étais pas une imbécile ! Je savais comment échapper à leur surveillance.
Comme le disait Phoronée, toutes les maisons étaient mitoyennes. Des passages étroits avaient été aménagés pour faciliter les déplacements à pied, mais on pouvait parcourir toute la ville cité ? sur les toits si on était capable de sauter un ou deux mètres. En partant de l'Agora - un grand pré au centre de la ville qui tenait lieu de place public - et en suivant la spirale, les Exécuteurs pouvaient atteindre le QG des autorités à l'extrême nord. Tout près de chez moi... Cette idée était flippante ! S'ils établissaient des rondes au niveau des zones sensibles, donc à la périphérie de la ville, il existait peu d'endroit où l'on puisse se dissimuler sans risques. En tout cas, aucun qui ne soit accessible à pied...
Je pris la direction de la cité et éteignis ma lumière.

Devenue aveugle, j'eus beaucoup plus de mal à me déplacer. Je fis du bruit... Mais c'était toujours plus discret qu'un soleil de poche ! Je n'avais plus qu'à éviter les troncs, avec le plus de prudence possible.

Après avoir atteint la palissade, je m'accroupis et procédait à un rituel bien huilé. D'abord je tendis mes mains à une cinquantaine de centimètres du sol, puis je les déplaçai pour former une plaque. Elle était en air. Mais aussi dure que du bois !

bizarre comme comparaison. D'hab on dit aussi solide qu'un roc ! lol


Ensuite je m'y allongeai, m'accrochai au rebord avant et m'élevai de quelques mètres. Ça c'était classe ! Encore plus que la lumière, à mon avis. Le bonus, c'était que j'habitais sur la bordure extérieure de la ville. Pas besoin de se balader dans les rues, il me suffisait de traverser le no-mans-land d'une dizaine de mètres pour atteindre ma fenêtre, qui donnait directement sur la forêt. Plus simple ce n'était pas possible ! C'était comme

Tu as dépassé ton quota de COMME. Ce n'est pas le premier dans ce paragraphe.

si on avait voulu que je fraude !




Et soudain, je lançai ma plaque en avant. Le vent fouetta mon visage et même si j'eus l'impression que mes doigts gelèrent,

et même si le froid gela le bout de mes doigts .....

et un QUE en moins

l'excitation me donna envie de crier.

C'était ma décharge d'adrénaline quotidienne...
Mais soudain quelque chose une forme ? percuta mon front avec force.

Mes yeux se fermèrent par réflexe et incapable de voir où j'allai, je tentai de m'arrêter. En m'accrochant désespérément à l'avant de ma plaque d'une main, je portai l'autre à mon visage. Mes doigts se refermèrent sur l'objet. C'est à ce moment qu'en parfaite réponse à mes pensées, ma plaque pila. Mon corps lui, continua dans sa lancée. Je glissai en avant et tombai.

"au" ou "sur le" ?
Mais pourquoi est-ce que j'ai mis ca ?? "sur le", bien sûr ! ^^

Depuis ce perchoir, ils pouvaient repérer n'importe quel animal qui tenteraient d'entrer dans la ville... intrus ?
En fait... Cela concerne surtout les animaux, qui ne sont pas tous très amicaux. Je les ai évoquer dans l'extrait de Phoronée : "Elle était recouverte d'un écrin protecteur : une forêt touffue qui était devenue le repère des bêtes sauvages. Pour s'en protéger ils nommèrent des Exécuteurs qui furent ensuite chargés de la sécurité intérieure."

Pour les répétitions j'ai alterné "Sonir" et "ville", sinon j'ai réussi à en supprimer un.
J'étais persuadée que les Exécuteurs patrouillaient sur les toits de la ville. Depuis ce perchoir, ils pouvaient repérer n'importe quel animal qui tenteraient d'entrer dans Sonir... Où n'importe quel idiot qui essaierait de sortir à pied. Je n'étais pas une imbécile ! Je savais comment échapper à leur surveillance.
Comme le disait Phoronée, toutes les maisons étaient mitoyennes. Des passages étroits avaient été aménagés pour faciliter les déplacements à pied, mais on pouvait parcourir toute la ville sur les toits si on était capable de sauter un ou deux mètres. En partant de l'Agora - un grand pré au centre de Sonir qui tenait lieu de place public - et en suivant la spirale, les Exécuteurs pouvaient atteindre le QG des autorités à l'extrême nord. Tout près de chez moi... Cette idée était flippante ! S'ils établissaient des rondes au niveau des zones sensibles, donc à la périphérie, il existait peu d'endroit où l'on puisse se dissimuler sans risques.

Mais c'était toujours mieux qu'un soleil de poche !
(discret)

bizarre comme comparaison. D'hab on dit aussi solide qu'un roc ! lol
En fait je voulais dire aussi dur que du béton, mais Anna ne connait pas le béton... De la roche, ca le fait !


Pour les comme, ici je n'ai vraiment pas réussi à les supprimer... Et je n'y arrive toujours pas.
Comme le disait Phoronée, toutes les maisons étaient mitoyennes. C'était comme si on avait voulu que je fraude !
Encore il ne sont pas trop près, non ? Ca ne passe pas ?

Le vent fouetta mon visage et même si mes doigts gelèrent, l'excitation me donna envie de crier.

Je lançai ma plaque en avant. (Soudain, je...)

Je glissai en avant et tombai.
pourquoi ce sourire ? C'est pas drôle du tout !! Sadique !! XD

non non, mon sourire sadique c'est celui là :

Trop de respect pour ton travail pour me moquer...

J'ai refait le chapitre 4 ce matin ! Je devrais pas :s Enfin je suppose que je péterais un cable si je continuais pas à écrire un peu ! ^^
D'ailleurs s'il y a des passages un peu lourds, pas drôles... qu'on a envie de zapper, n'hésite pas à me le dire je les referai. C'est exactement ce que j'ai fait avec le chap 4, sauf que je n'ai quasiment rien gardé tellement ca ne servait à rien ! ^^"

Mwoua a écrit:

n'hésite pas à me le dire je les referai.