Le vieux grimoire
Le monde d’aujourd’hui
à l’esprit très peu ouvert, ils croient rarement aux histoires magiques et au paranormal. Alors pourquoi ne pas vous montrer que cela existe réellement? Un monde où les humains et les créatures magiques coexistent.
J’habite à Contrecœur, un village paisible où les habitants vivent heureux, situé au
sud du Québec. Notre village est serein, tout le monde se connait et rien au monde ne pourrait détruire la joie qui règne. C’est ici que débute mon histoire. C'était une belle journée d'automne, les feuilles recouvraient le sol de couleur écarlate
; là-haut dans les cieux, les élégants oiseaux migrateurs se regroupaient en cercle et préparaient leur départ vers le
Sud — cohérence majuscule / minuscule. Déjà le froid annonçait sa prochaine venue. En route vers chez moi, je regarde le ciel en me demandant quand
est-ce que la neige
allais recouvrir les parcelles de notre patelin.
Je me prénomme Ève, je suis orpheline depuis ma naissance, donc depuis dix-sept ans. J’habite chez mon grand-père d’aussi loin que je me souvienne. Mon aïeul m’a expliqué que mes parents étaient morts dans un banal accident de voiture. Typique comme histoire. Je ne pensais pas que mon grand-père pouvait me mentir. C'est vrai, pour quelle raison ferait-il cela ? Pour ma sécurité !? C’est ce qu’il me disait.
Je pige pas : il reconnaît avoir menti ? Alors, j’ai su que la vérité était parfois difficile à comprendre.
En cette fin d’après-midi, toute emmitouflée dans mon manteau d’hiver, je croise plusieurs personnes en chemin. Dans une petite ville comme Contrecœur, il est dur de passer inaperçue.
Arrivé chez moi, mon grand-père ne donne aucun signe de vie. Inquiète, je décide de monter au grenier. C’était une petite pièce poussiéreuse et sombre. Elle était encombrée par plusieurs vieilleries. En scrutant la pièce,
j’ai remarquée qu’il y avait un grimoire ouvert sur la table au fond de la pièce. J’avance vers celui-ci. Je suis curieuse de nature que voulez-vous? Alors, j’ai pris la décision de vérifier ce que cache ce vieux livre. En m’approchant, j’ai remarqué que ce livre n’était pas écrit en français mais dans une langue qui m’est étrangère. Le dessus du livre était en cuivre et marqué de gravure. En le prenant, je prends une grande inspiration et souffle sur la couverture du grimoire pour mieux voir l’illustration. Mais avant même d'avoir pu l'ouvrir, mon grand-père entre dans la pièce. Trop captivée, je ne l'ai pas entendu. J’ai tressautée quand sa voix retentit dans le grenier.
Les temps de ce paragraphe sont assez incohérents d'après moi.-Je vois que tu as découvert quelque chose Ève ?
Comme une enfant prise en faute, je repose rapidement le livre et me place devant pour le cacher. Puérile tentative pour échapper au sermon qui ne tarderait pas.
-Euh... Oui... Désolée, je te cherchais et j’ai décidé d’aller voir au grenier, bredouillé-je.
-Comme tu peux le constater, je n’y étais pas.
-Oui…
-Que caches-tu donc derrière toi ?
-Oh… Ça ? Quand je suis montée, un livre a attiré mon attention. Ma curiosité a pris le dessus et je suis allée voir de quoi il s’agissait.
-
Pourrai-je le voir ?
Je lui ai tendu le grimoire puis il s’est mis à le survolter.
On repasse aux temps du passé ?-Ceci est un livre
fort bien (fort ou bien, mais pas les deux) intéressant pour une personne comme toi.
-Comme moi ?
Je suis bouleversée par sa réponse. Que veut-il dire exactement ?
-Bien sûr.
-De quoi parle-t-il ?
-D’un récit d’aventure.
-Tu comprends cette langue alors ?
-Oui, ce livre est écrit en latin. J’ai appris à lire ce langage à l’âge de quinze ans.
-À quoi ça sert d’apprendre le latin si personne ne le parle ?
-Le monde est bien plus grand qu’il ne parait.
-Que veux-tu dire ?
-
Réfléchit bien. Crois-tu qu’il pourrait exister quelque chose qui nous dépasse totalement ?
-Oui mais cela dépend toujours de quoi il s’agit.
-Alors es-tu prête à écouter mon histoire ?
-Ton histoire…? Je crois que oui.
-Allons dans la cuisine nous y serons mieux qu’au grenier.
Je lui fais signe de la tête et le suis jusque dans la cuisine.
Évidemment, je veux écouter mon grand-père. Je suis intriguée, mais je crains de m'ennuyer. Il semble que ce soir mon grand-père avait oublié que je suis maintenant trop grande pour écouter ses histoires.
Il commence donc son récit :
-Il y a des années… Lorsque j’avais environ ton âge, je me promenais dans la forêt derrière chez moi. Je m’étais arrêté au chemin de fer le plus près pour me reposer car je marchais depuis quelques heures. Lorsque je m’étais levé, j’avais décidé de retourner dans la forêt et c’est alors que j’avais remarqué qu’il y avait un chemin que je ne connaissais pas. Curieux comme tu l’es, j’ai pris ce sentier qui m’a mené à une grotte dont l’entrée était camouflée par des végétaux. J’avais réussi à me frayer un passage à travers ces broussailles. Une fois à
l’intérieure, je ne pouvais rien voir. C’était sombre et humide. J’avais continué de marcher malgré l’obscurité pour enfin
arrivé au bout de cette caverne. Il y avait plusieurs torches d’allumées qui éclairaient une inscription gravée dans la pierre. J’avais voulu lire ces mots et lorsque j’eus fini, un passage apparu. Je m’y étais aventuré pour voir ce qui se cachait à l’intérieur.
C'est du discours oral, mais essaie de revoir quand même les temps sur ce passage.Le monde n’est pas très intelligent, toujours prêt à se mettre dans le pétrin…
-Bref, je n’avais jamais vu de chose aussi merveilleuse dans toute ma vie. On aurait dit le paradis. Un monde magique que l’on n’aurait jamais soupçonné d’exister. Par contre, même les choses les plus merveilleuses
, renferme un côté sombre.
S’il pense que je vais gober son histoire de monde magnifique, il se trompe. Car je n’y crois pas un seul instant…
-Tu ne crois pas que je suis trop vieille pour ce genre d’histoire
, grand-père?
Je me lève et me dirige vers ma chambre pour me coucher.
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En étant couché dans mon lit, je repense à son récit. Bien que je n’y croie guère, je veux savoir la vérité. Alors durant la nuit, il
met venue une idée et elle s’appelle Alice. Perdue dans mes pensées, je m’endors.
Je me réveille alors que le soleil se lève et que les premiers rayons traversent ma fenêtre. Je m’étire, prête à me lever en m’assoyant sur le bord de mon matelas. Alors je décide de me hisser hors de mon lit pour ensuite ouvrir mes rideaux. Comme à chaque matin le paysage était de toute beauté, le fleuve baignait dans des couleurs rose-orange chatoyantes
, ce qui donnait un aspect splendide. Ensuite, je me dirige vers mon miroir et y
voie ; une jeune femme pas trop grande, mince avec des cheveux d’ébène
mi-long et aux yeux
bleus royal. En regardant mon cadran, je vois qu’il est
9hoo. Pressée, je me dépêche de choisir mon habit et part en direction de chez Alice.
Rendu à destination, je cogne à plusieurs reprises et après quelques instants, quelqu’un ouvre la porte. C’est la mère d’Alice, une petite femme ronde, sympathique et chaleureuse.
-Ah! C’est toi Ève. Entre
aller ne reste pas dehors tu vas attraper froid.
Ponctuation.J’entre, dépose ma veste et enlève mes souliers. Je ne vois pas Alice au rez-de-chaussée.
-Alice est dans sa chambre, monte
, elle sera
ravi de te voir.
-Merci Mme. Pickerson.
Je monte, cogne à la porte et entends :
-Entre !!!!!!
J’ouvre la porte et je vois Alice assise sur sa chaise de travail en train de lire un magazine. Alice est ma meilleure amie depuis ma plus tendre enfance. Elle n’est pas très grande, mais a de longs cheveux dorés. Aujourd’hui, contrairement à hier, elle a les yeux bleus. Alice est une personne drôle et très gaffeuse. Dans le fond, on a tous besoin de quelqu’un comme elle.
-Salut Alice!
-Salut…
-…
-Ah! Désolé, j’étais concentrée
dans mon magazine. Tu as
vue! Il parait que dans 5 ans, les banquises vont
tous fondre et les phoques n’existeront plus! Mais c’est horrible!
-Ahhhhh… Alice tu ne devrais plus lire ce genre de magazine, ça t’embrouille l’esprit. Moi, par contre, j’ai quelque chose de plus intéressant et important que tes phoques de l’ile de la banquise.
-Non. Premièrement, les phoques sont
important et deuxièmement, ça ne s’appelle pas l’ile de la banquise, j’ai dit que les banquises vont fondre et ensuite...
-Alice! Veux-tu bien cesser de parler pendant 5 minutes.
-Aucun respect !
-Ahhh… veux-tu bien cesser de bouder et m’écouter.
-D’accord…
Je lui raconte l’histoire de mon grand-père mot pour mot.
-Est-ce que tu y crois toi ?
En fait, j’y crois, mais je suis trop orgueilleuse pour me l’avouer à moi-même et aux autres.
-Euh … et bien pas vraiment et toi ?
-D’après moi, ton grand-père ne te
raconterais pas
d’histoire sur la disparition de tes parents ainsi que sur un monde parallèle. On devrait tirer cette
histoire au claire. J’avoue que ce que tu m’as raconté m’intrigue au plus haut point !
-Qu’est-ce que tu suggères ? Demande Alice.
-J’avais
pensée aller à la bibliothèque pour emprunter un dictionnaire latin.
-O.K allons-y alors.
Nous nous rendons alors à la bibliothèque la plus près de chez Alice sur la rue des rives.
Arrivée, nous nous assoyons à une table pour ensuite nous répartir des
(les ?) allées. Je cherche un livre parlant du latin quand,
j’attends Alice
criée :
-J’en ai un! Ève
, vient!
En arrivant vers elle, elle me montre le livre impatiemment. Un peu poussiéreux mais en bon état tout de même pour son âge. Au même moment, la bibliothécaire arrive brusquement.
-Excusez-moi mais nous sommes dans un endroit publique alors veuillez respecter le règlement du silence. Sur ce je vous laisse merci.
Puis elle repart.
-Ouain… je vois qu’elle n’a pas pris son expresso du matin!
-Ha haha…
aller Alice allons-nous asseoir.
Une fois assise, nous feuilletons le livre. En fait, c’était un dictionnaire latin très complet. Nous décidons alors d’emprunter le livre.
Rendu à l’extérieur, nous choisissons d’établir un plan précis une fois
arrivée chez Alice. Il n’est pas très tard alors le paysage était d’une beauté remarquable en cette après-midi d’automne. Nous arrêtons à un petit bistro le temps de nous remplir l’estomac.
Arrivée chez Alice, il est dans les environs de 3h. Sa mère est partie travailler, nous étions
seul. Après plusieurs idées mentionnées, nous arrivons à un consensus. Nous allons nous rendre dans la forêt avec le dictionnaire ainsi que le livre de mon grand-père et laisser une note disant que nous voulons en avoir le cœur net. Notre plan touche la perfection. Seulement, il ne faut pas se faire prendre dans la nuit par mon grand-père ou la mère d’Alice. Le reste de la journée se passe très bien. Nous avons préparé notre sac ainsi que tout outil important à avoir en notre possession. L’heure du départ est fixée à une heure du matin.
Fatiguée de notre journée, nous nous couchons sans même pouvoir fermer l’œil, car nous sommes si excitées à l’idée de cette aventure qui nous attend et qui va changer notre vie à jamais.
J’ouvre les yeux croyant avoir
dormit plusieurs heures, mais en regardant le cadran, j’ai eu la surprise de constater que peu de temps s’est écoulé. Je me retourne puis resserre les couvertures autour de moi pour me réchauffer. Sur le point de m’endormir, je sens une pression
s’exercée sur tout mon corps. Je panique et transpire. Je me débats, incapable de respirer, je suis
sûr de mourir. J’essaie de me délivrer, je veux vivre je ne veux pas mourir, pas maintenant. Je ferme les yeux et
sert mes paupières. Je sens l’emprise se relâcher et ouvre lentement mes yeux. Tout est redevenu calme, trop calme à mon gout.
-Aaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
J’ai peur, je suis en train de tomber, c’est la fin! Je m’attends à ressentir un choc énorme lors de la collision sur le sol. Finalement, j’atterris tranquillement sans
aucunes égratignures. Je me lève et devant moi je vois une forêt sombre,
pleins d’arbres morts, un sol craqué et des ombres effrayantes qui m’entourent. Elles s’approchent de plus en plus de moi et affichent un regard amusé. Je tente de trouver une issue, sans succès. J’ai peur, je tremble et je pleure. Une ombre arrive sur moi
, grimpe jusqu’à mon œil et lorsque
ces doigts effleurent ma pupille, je me réveille trempée. Ce n’était qu’un cauchemar.