Ethan.J.Hawkins Tempête
Messages : 334 Réputation : 8 Date d'inscription : 03/04/2011 Age : 35 Localisation : Carcassonne
| Sujet: Joyeux Noël ! " Par Petite Brise et Ethan " Lun 19 Déc - 16:55 | |
| Première histoire : Emma freina d’un coup sec.
Devant elle, les phares de sa voiture éclairaient l’obstacle qu’elle avait eu peine à éviter, faisant grincer sévèrement les pneus sur le goudron. Son front avait heurté le volant, mais sans gravité. Juste une égratignure qu’elle pourrait dissimuler sous une bonne dose de fond de teint. Chancelante, la jeune femme sortit. Il se trouvait là, juste devant ses yeux. Un tronc d’arbre d’une dizaine de mètres barrait la route. Sous le coup d’une subite colère, les traits fins de la jeune femme se transformèrent en une vilaine grimace. Bordel de sapin ! Quelle idée : tomber le jour de Noël. Pourtant, le vent soufflait ce soir là, mais pas plus que d’ordinaire. C’était même une superbe nuit étoilée.
Elle passa une main tremblante dans la masse de ses longs cheveux décoiffés. Deux heures de brushing pour finir comme une clocharde sur le bas de la route ! Cette soirée était vraiment catastrophique. Elle guetta d’un œil analytique son Audi A3, gracieusement offert par ses parents. Voilà une belle marque d’affection lorsqu’un père offre un tel cadeau à sa fille unique, camouflant une enfance bercée par un père ivre et une mère totalement narcissique. Mais une telle offrande ne pouvait être que la prérogative d’un père dysfonctionnel.
Par chance, aucune rayure ne semblait se montrer sur son petit bijou à moteur. Elle attrapa son portable et chercha le numéro d’Hannah, sa meilleure amie depuis le secondaire. Enfin, depuis ce soir : son ex-meilleure amie car cette garce l’avait laissée tomber comme une vieille chaussette. Tout commençait plutôt bien. Elles étaient arrivées ensemble à cette soirée, pomponnées, fardées et légèrement éméchées et elles auraient dû être les reines de cette fête. Mais, le regard d’Hannah avait croisé celui du sosie de Tony Parker version naine ! Allez savoir pourquoi, Hannah avait craqué. Si seulement cette dernière n’était pas partie avec ce mec. Deux verres de punch et la voilà dans les bras du premier venu. Pathétique.
Soudain, l’idée de prévenir lui apparut d’une stupidité grotesque. Après tout, elle n’avait rien (si ce n’est une petite égratignure), et sa voiture était toujours en était de marche. À quoi lui servirait une aide quelconque, si ce n’était que pour éventer sa mésaventure. Ainsi, tout le lycée apprendrait qu’elle avait fini sa soirée de Noël en tête à tête avec un sapin, coincée, sur une route déserte. C’était elle qui serait alors pathétique.
Elle observa la forme allongée en travers de son chemin et décida qu’elle aurait le dernier mot et que surtout, surtout personne n’entendrait jamais parler de cet épisode. Elle empoigna le tronc rugueux et tira de toutes ses forces. Lentement, le poids inerte bougea. Une odeur de sève inonda les narines d’Emma. Elle parvint enfin à l’écarter assez pour que son énorme berline puisse passer. Crac ! Sous l’effort un talon aiguille avait cassé. Elle jura contre les saints et balança son escarpin dans le fossé. Son pied se posa sur le sol glacial. Elle se précipita à l’intérieur, grelottante.
Mais avant d’enclencher le contact, Emma remarqua une lueur dans son rétroviseur. Une voiture approchait à toute allure. Très proche, trop peut-être, les phares approchaient en zigzaguant. Elle pensa d’abord à des ados bourrés, s’amusant sur la route, puis elle fut prit de panique. Elle savait cette route dangereuse, réputée par d’horribles mésaventures. Et si une bande de fous la poursuivaient et parvenaient à l’attraper. Et si ces monstres lui sautaient dessus. Et si... Terrorisée par ces images, Emma enclencha le contact. L’Audi recula en virant sur la droite. Elle passa la première pour contourner l’arbre. Elle roula sur la bordure de route avant de reprendre son chemin.
Derrière, les phares s’étaient rapprochés. « Ils » la collaient au train. Elle passa la quatrième, frôla l’excès de vitesse. En campagne, les routes ne sont pas aussi droites et bien dessinées qu’en ville, bien trop sinueuse. Emma n’était pas un pilote de course. Son « A » trônait encore sur la carrosserie. Elle enclencha la cinquième. Ses virages heurtaient les extrémités, faisant vaciller les roues. Elle jeta des coups d’œil à son rétro. Encore derrière... Heureusement sa voiture était nettement plus puissante que la leur. Merci papa. Peu à peu, elle distança ses poursuivants jusqu’à les voir disparaître avec un sourire de satisfaction.
Arrivée devant chez elle, Emma se sentait nettement mieux. Ici les guirlandes clignotaient sur le sapin familial dans le jardin et à travers les fenêtres des maisons voisines, elle pouvait voir les familles fêter noël comme il se doit. Elle avait hâte soudain de retrouver ses parents. La veille, elle leur avait annoncé crânement qu’elle refusait de passer une soirée ringarde en leur compagnie. Cela s’était terminé sur une banale dispute. Avant d’ouvrir la porte de garage automatique, elle vérifia qu’elle n’était plus pourchassée. En garant la voiture à l’intérieur, la jeune fille constata amèrement que la place du Land rover de ses parents était libre. La voilà à nouveau seule, dans cette grande demeure familiale.
Mais maintenant qu’elle était à l’abri, ses angoisses et regrets se résorbaient. Finalement, elle irait mettre la chaine stéréo à fond et ouvrirait une bouteille de gin. Sans même prendre le temps d’éclairer le salon, elle se dirigea à grands pas vers le bar, déterminée à passer sa mauvaise humeur grâce à l’alcool. Une façon comme une autre de punir son paternel. Jamais là quand il faut ce vieux poivrot ! Son ombre se détacha sur le mur tapissé. Alertée, elle regarda par la vitre. Une voiture stoppée dans sa rue éclairait une partie du jardin et ses phares illuminaient l’intérieur de la maison. Planquée contre le mur, le cœur d’Emma était au bord de l’éclatement. Ses poursuivants avaient retrouvés sa trace ! Emma tentait de se rassurer, se répétait inlassablement qu’ « ils » ignoraient son adresse et ne pouvaient donc pas la retrouver. Comme pour répondre à ses pensées, le véhicule redémarra et s’éloigna. Bon, Ok « ils » sont partis mais qu’est ce qui lui assurait qu’« ils » n’allaient pas revenir ? Encore sous le coup de la terreur, elle décida d’appeler à l’aide. Ses parents ? La police ? Elle ne se savait pas encore quel numéro elle allait composer en prenant le combiné du téléphone sans fil.
Dans le noir, pour ne pas faire remarquer sa présence, elle tâtonna en cherchant l’escalier. Elle monta dans sa chambre et s’enferma à double tours. Elle se précipita aussitôt vers la fenêtre. Rien à première vue. Son regard ne se décrochant pas de la rue déserte, son palpitant battait la chamade. Elle appréhendait d’apercevoir à nouveau les phares. Elle souffla un instant, regardant autour d’elle. L’agencement de sa chambre était en parfaite adéquation avec sa personnalité ; foutraque et lestée de décorations en tout genre, arborant pour la plupart une couleur rose bonbon. Soudain elle se figea. Son ombre venait d’apparaître sur la porte de sa chambre. La voiture était encore là. Juste devant son portail. Emma ne réussit pas à l’identifier. L’automobile s’éloigna encore une fois.
Dans le noir, elle chercha le téléphone. Elle préférait l'avoir près d'elle au cas où. Elle jubilait à présent. Que de choses à raconter à ses amies ! Qu’est-ce que Hannah penserait de cette histoire. Voilà quelque chose qui lui clouerait le bec une bonne fois pour toute. Elle se colla à nouveau à la fenêtre et se mit à guetter la rue, dans l’espoir peut-être, mais refoulant l'idée que la voiture pouvait revenir. Et elle revint. Elle passa... ne s’arrêta pas.
Cette fois, Emma tapa le 18 avant de faire malencontreusement tomber le téléphone qui heurta le sol dans un bruit sourd. La pauvre fille jura contre sa maladresse. Puis se reprit. Elle recomposa le numéro. Un tutut strident éclata dans son oreille comme le signal de son arrêt de mort. Le cœur d’Emma tambourina. À l'évidence la ligne était coupée. Avec sa petite cervelle de moineau, elle tentait de réfléchir. Elle se croyait à l'abri dans cette grande maison et ses parents n’allaient pas tarder. D'ailleurs qu'est-ce qu'ils fouttaient ces deux là ! D’hab., ils se couchaient comme les poules ! Son agacement dominait sa peur.
Elle fouilla dans son placard et en extirpa, tel un objet précieux, la bâte de baseball – signé par l’ancien joueur des Red Sox, Tom Gordon — qui venait de son premier petit copain, Matt, le capitaine de l’équipe de son lycée. Elle lui avait réclamé en échange d'un baiser. Sauf qu'elle avait été surprise quand il avait mis la langue ! Comment avait-il osé faire un truc pareil... un baiser ça n'avait rien à voir avec cette chose dégueulasse.
Un bruit résonna au rez-de-chaussée. Tremblante, elle s'accrocha à sa nouvelle arme. Il fallait qu'elle appelle la police. Son téléphone portable ! Quelle abrutie ! Elle l'avait oublié dans sa poche de manteau. Son manteau ? Posé, ou plutôt jeté sur le banc dans l'entrée. C'était avant qu'elle voit passer la voiture par la fenêtre. Elle ouvrit doucement la porte de sa chambre. Aucun bruit. Ce boum, on aurait dit quelqu'un se prendre les pieds dans le tapis du vestibule. Lentement, la bâte lové entre ses seins, elle descendit. À chaque craquement sous ses petits pieds légers, Emma tressaillait, submergée par une panique inconnue mais ô combien excitante ! Jamais elle ne s’était sentie aussi vivante. Ce petit jeu commençait à lui plaire. Elle parvint au rez-de-chaussée. Elle déglutit si fort que son "gloup" sembla résonner dans la maison. Ici, rien d’anormal. Le silence.
Par la petite fenêtre à côté de la porte d'entrée, elle aperçut le véhicule de ses poursuivants. Elle devinait qu'« ils » la recherchaient et qu'« ils » ne lâcheront pas.
Il lui fallait retrouver son portable au plus vite. Collée au mur de la maison, elle se dirigea vers la cuisine. Plus que quelques pas avant d'arriver au cellier et elle pourrait enfin appeler à l'aide. Elle inspira une grande bouffée d'air pour se donner du courage. Les lumières clignotantes du sapin devant la maison se réfléchissaient à travers la porte vitrée et peignaient d'étranges ombres sur les murs.
Enfin la porte du sellier brilla tel un ange gardien à l'autre bout de la pièce. Il fallait encore traverser l'immense cuisine. Elle s'accroupit derrière l'îlot central et s'élança. Mon dieu, vivement la rentrée qu'elle raconte sa formidable aventure à toutes ses copines. Surtout à Hannah ! Fichue lâcheuse. Rendez-vous compte : une bande de malfrats à ma poursuite. Peut-être même des vampires ? Ils en avaient après mon sang... Bella n’avait qu’à bien se tenir. Son imagination s'emballa et elle se surprit à sourire. Au fond, cachée dans la cuisine familiale elle savait qu'elle ne craignait pas grand chose. Et bientôt, quand elle aurait son portable en main, ce petit jeu s'arrêterait. Ces poursuivants fuiraient, dépités d'avoir raté leur cible... la police les poursuivrait... un bruissement derrière elle, écourta ses pensées.
Emma scruta l’obscur vestibule mais ne vit aucune silhouette en surgir. Dehors, la voiture avait ralenti devant la maison voisine."Ils" la cherchaient. C'était clair. Il fallait qu'elle trouve son portable au plus vite ! Elle ouvrit la porte du cellier et tâtonna désespérément à la recherche de son manteau en jetant des coups d'œil inquiets vers la fenêtre. Les feux arrière de la voiture disparurent au coin de la rue. Sa main toucha enfin le doux duvet de sa veste. Elle chercha dans la poche droite. Rien. La poche gauche. Rien non plus. Maladroitement elle tâta le tissu espérant sentir la coque dur de son téléphone. Seulement la douceur duveteuse. Elle inspira profondément pour calmer les battements de son cœur mais eut le sentiment qu'elle se trouvait dans une foutue merde. Elle s'accroupit et chercha sous le banc. Encore là que du vide.
Pourtant elle était certaine d'avoir laissé son portable dans sa poche droite. Et plus elle y réfléchissait, plus elle en était certaine. Elle eut soudain envie d'hurler, de se mettre à courir et laisser l’acide de sa sueur ronger ses muscles endoloris. Mais seul un gargouillis s'échappa de ses lèvres serrées. Ce jeu n'était plus aussi amusant. Elle voulait sa mère. Elle voulait la présence protectrice de son père.
Des larmes coulèrent et un goût de sel mouilla sa petite bouche pulpeuse. Elle regretta. Elle n'aurait jamais dû être aussi odieuse avec eux. Ils avaient toujours été si gentils, si prévenants et en échange elle ne leur avait donné aucune satisfaction. Elle n'était qu'une piètre étudiante capricieuse. Jamais leur amour n'avait pourtant tiédi pour leur petite fille unique. Et ce soir, agenouillée dans le sellier, en pleurs, elle réalisait qu'elle n'était qu'une mauvaise fille. Alors elle pria, elle ne croyait pas en Dieu, mais elle pria afin que le seigneur lui donne une autre chance, promettant de se racheter.
Les ombres dans la cuisine grandissaient et s'allongeaient : une voiture approchait à nouveau. "Mon dieu, s'il vous plait... Je vous promets d'être une gentille fille" murmure-t-elle les mains serrées.
L’obscurité était son dernier refuge. La sueur coulait sous ses aisselles et une odeur aigre assaillie ses jolies narines. Son nez de princesse, elle le tenait de sa mère, miss colo à dix huit ans. La fierté de son paternel.
Un claquement perturba la jeune femme. Sa main s'arrêta de chercher l'objet sauveur. Aux aguets elle regardait à présent vers la porte d'entrée. Pas un mouvement. Le silence. Misérable, elle se releva doucement. Elle gardait le dos courbé pour que personne ne la voie.
Clac !
Elle se figea. Le bruit provenait de derrière. Le cellier... Ensuite la porte du garage.
Elle attendait la peur au ventre mais rien ne bougeait. Elle craignait de tomber folle et d'avoir tout imaginé. Serait-ce qu’une simple paranoïa, une peur enfouie au fond de son être, créant un monstre imaginaire.
Elle arriva au garage. Sa voiture était toujours là. Elle réalisa soudain qu'elle eut très bien pu laisser tomber son portable dans le véhicule. Pleine d'espoir elle s'élança. Ses doigts poussèrent la poignée quand la situation lui échappa : une silhouette se tenait devant elle. La seconde d’après se passa dans une rapidité prodigieuse. Une lame scintilla, puis s'enfonça lentement dans son ventre avant même qu'un seul cri ne vomisse de sa bouche.
Elle allait mourir ici sans savoir pourquoi ni par qui. Emma s'écroula sur le sol dallé du garage, une main sur son ventre sanglant pour retenir ses entrailles.
Devant elle, sa voiture. Le coffre était grand ouvert. Elle comprit alors mais il était déjà trop tard.
Dehors, le véhicule continuait de rechercher la voiture dans laquelle un monstre sanguinaire s'était glissé. Il avait attendu, tapi dans les sous bois que la jeune victime s'arrête. « Ils » étaient arrivés au même moment mais l'autre conducteur n'avait pas compris. Et en ce soir de noël, les policiers n'ont pas voulu les croire. Aussi « ils » tentaient désespérément de retrouver sa trace... Sans savoir qu'il était trop tard... « Ils » ne savaient pas que notre jolie crâneuse allait rendre visite à un autre barbu...
Joyeux noël ! | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Joyeux Noël ! " Par Petite Brise et Ethan " Lun 19 Déc - 19:29 | |
| Whahou. C'est... Parfait, stressant, effrayant.. Rien à dire. Enfin, si : Bravo à vous deux ! J'ai seulement eu du mal avec la fin, il a fallu que je relise plusieurs fois le dernier paragraphe pour comprendre, mais ça doit être parce que je suis fatiguée ^^ Tous ces "ils" ça m'embrouille un peu ^^
En tout cas, super bon travail ! J'ose même pas continuer d'écrire ma nouvelle tellement elle semble "nulle" à côté de la votre.. ^^' |
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Jade Souffle
Messages : 588 Réputation : 7 Date d'inscription : 13/02/2011 Age : 26
| Sujet: Re: Joyeux Noël ! " Par Petite Brise et Ethan " Lun 19 Déc - 19:34 | |
| Oh, j'adore ! C'est vraiment très original, mais je n'ai vraiment pas saisi la fin... Qui est le barbu ? Le père-noël ? Je n'ai pas du tout saisi même en relisant plusieurs fois. ^^ Il y aura d'autres histoires ? *.* (puisqu'il y a marqué "première histoire") Très original et très agréable à lire ! Et tout comme Ciji', j'ai carrément honte de ma nouvelle maintenant T.T | |
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Petitebrise Admin
Messages : 1523 Réputation : 48 Date d'inscription : 31/12/2010 Age : 53 Localisation : montargis
| Sujet: Re: Joyeux Noël ! " Par Petite Brise et Ethan " Lun 19 Déc - 21:53 | |
| Merci les filles. C'est tres gentils. Tout le mérite revient à Benji. Je n'ai pas fait grand chose et je vous conseille d'écrire à deux, c'est une experience super agréable. Pour la fin, le "ils" finalement sont des gentils qui tentent d'aider cette pauvre fille. Ils ont vi monter l'assassin dans son coffre et ils veulent la retrouver pour l'aider. Pour l'autre barbu, c'est notre seigneur : jesus christ. celui sur la croix, le barbu quoi... enfin l'autre car pour le jour de noel le premier barbu étant le pere noel... suis je claire ? Et svp, pourquoi honte ? n'importe quoi ! | |
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Ethan.J.Hawkins Tempête
Messages : 334 Réputation : 8 Date d'inscription : 03/04/2011 Age : 35 Localisation : Carcassonne
| Sujet: Re: Joyeux Noël ! " Par Petite Brise et Ethan " Lun 19 Déc - 22:27 | |
| Merciii! Ca fait plaisir comme commentaires, mais vous pouvez faire mieux j'en suis sur! Et le mérite ne me revient pas! Sans ton style et ta chute Christelle ça n'aurait pas été aussi bien Pour la prochaine nouvelle on se fera une chute digne du film Sixième Sens! héhé | |
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