CHAPITRE 2: L'appel
Je sais tout de toi. Mais toi, que sais-tu de moi?
Rien, tu ne sais rien.
Je me croyais égoïste, finalement, je ne suis peut-être pas la seule.
A la fin des cours, j'allai chez David. Arrivée devant sa porte, je toquai. Personne ne répondit. Je retoquai. Encore personne. Je tournai la poignée. La porte était ouverte. J'entrai.
Je l'appelai. Rien. Je montai voir dans sa chambre. Toujours rien.
elle est gonflée ! tu entres comme ça chez les gens ? tu devrais trouver un truc qui fasse qu'elle se permette d'entrer. enfin, moi je dis ça...Il avait disparu(
espace)! Plus de David. Il était peut-être parti avec ses parents faire des courses ou autres. Non, d'après ce que j'avais compris, il ne faisait jamais rien avec le reste de sa famille.
(oui enfin de là à dire qu'il a disparu...) Et puis, quelle genre de personne laisserai(t) sa porte ouverte alors qu'elle n'est pas dans la maison
espace? Pas, le genre de David. Enfin, qu'en savais-je? Je n'étais pas de sa famille et je ne le connaissais qu'à peine. La seule chose que l'on avait en commun
étaient nos exposés de cours. Et puis, pas de quoi en faire un drame.
Je pris un papier et un stylo dans mon sac,
écrivit un mot à l'intention de David lui disant d'être plus vigilant et de fermer sa porte à clef. Je mis ses cours et devoirs à coté et m'en alla en refermant bien la porte.
Une fois chez moi, j'essayai quand même de l'appeler pour le prévenir (il m'avait donnée son numéro de téléphone quand j'étais allé
e chez lui) mais il ne décrocha pas. Bah... Il ne devait plus avoir de batterie.
Tout à coup, mon téléphone sonna. Je pensai d'abord que c'était David qui me recontactait mais sur l'écran s'affichait «inconnu». Je décrochai mais personne ne me parla au bout du fil. Peu après, mon portable vibra et le clignotant des messages s'alluma. J'ouvris ma boite de réception et quelle ne fut pas ma surprise quand je lus: «(
espace)demain, 11h00, rendez-vous devant le supermarché de ta rue(
espace)».
Ce n'était pas signé. Je décidai donc de ne pas y aller. Vanessa aurai
t couru
t là bas, croyant à un admirateur secret, mais je ne suis pas elle, vous le savez déjà.
Le lendemain, le jour d'après et les jours qui suivirent, David resta absent.
Et moi, je commençais sérieusement à m'inquiéter.
J'en aurais bien parlé à ma meilleure amie pour savoir ce qu'elle en pensait, mais ce serai
[u]t[/u] trop honteux. Moi, la fille au plus grand cœur de glace, m'inquiéter pour un garçon, personne ne penserai ça de moi... Et moi non plus d'ailleurs. Je ne savais vraiment pas ce que j'avais. Quoique, maintenant, sachant ce qui allait ce passer, je crois que je comprend
s...
mon sentiment, c'est que tu vas un peu trop vite dans ce passage. Tes dialogues me manquent ! tu aurais pu mettre quelques scènes avec sa meilleure amie et introduire les inquiétudes de ton héroïne à l'intérieur... Au bout d'une semaine et demi, je réésseyais de l'appeler, d'aller chez lui, mais il l'y avait personne. Je me rendis quand même compte que la porte était à nouveau fermé
e à clef.
Il fallait que j'en parle à un adulte. Enfin, non, même les professeurs connaissaient ma réputation de fille insensible. Je crois que c'est ça qui me rendais populaire (
espace): une fille canon, qui à tou
[u]t[/u] les mecs à ses pieds, et qui ne s'intéresse à aucun. Quand je dis que je suis un monstre, que je me faisais passer avant les autres, c'est vrai. Si j'avais laissé ma réputation et ma dignité de coté, il ne serai
t pas arrivé ce qui est arrivé...
Un jour je reçu un nouvel appel «inconnu». Cette fois, la personne me parla.
bon là, je répète et répète encore ! dialogue = tiret cadratin ! et me dis pas que ça marche pas avec ton clavier — alt 0151«- Allo, fit-il d'une voix qui faisait penser à une voix étouffé
e par un chiffon.
-Allo, qui êtes-vous?
-Tu es bien Mélinda Quellan?
-Ou-oui, qui êtes-vous?
-Je suis quelqu'un qui peut attirer de très gros ennuis à ton copain David si tu ne fais pas ce que je te dis.
-Qu'est-ce que vous voulez de moi?
[u],[/u]je commençais à avoir très peur.
-Je veux que tu te rendes au supermarché de ta rue. Ça ne te dis rien?
-Vous êtes celui qui m'a donné
e rendez-vous le mois dernier?
-Oui et si tu étais venue, ton copain serai
t toujours en liberté, à partager ta classe et ton exposé.
-Mais pourquoi vous vous en prenez à lui? Et puis ce n'est pas mon copain(
espace)!
-Fais ce que je te dis si tu ne veux pas avoir sa mort sur la conscience.
-Non Mélinda, ne viens pas
espace ! C'était David qui criait loin du téléphone.
-Tais-toi toi
espace ! Et, pour toi Mélinda, tu ferais bien de faire ce que je te dis et de ne pas écouter ton camarade. S'il ne tient pas à la vie, je paris que tu tiens à la sienne. Rendez-vous demain à 22h30 devant le supermarché de ta rue. Tu crois pouvoir le faire?
-Oui, j'y serais. Mais passez-moi David que je m'assure qu'il va
[color=red]s[/color] bien.
-Oh, il ne va pas pour le mieux, et ça ne s'arrangera pas si tu ne viens pas demain. Clic....
alors une histoire d'enlèvement... reste à savoir, pourquoi ils ont besoin d'elle à ce point ? étrange. je lirais la suite plus tard. mais tu devrais retravailler le passage de sa disparition. Faire monter la pression en prenant plus de temps... à toi de voir.