CHAPITRE 1: David Portin
Est-ce que je t'ai dis à quel point je t'aimais?
Est-ce que je t'ai dis à quel point tu comptais pour moi?
Non, je suis une cruche, qui ne pense qu'à elle. Je croyais avoir trouvé ce qu'il me fallait mais je me suis trompée. Ce dont j'ai besoin, c'est de toi. perfect !Salut ! Je m'appelle Mélinda et j'ai 16 ans. J'ai deux sœurs et un frère, Laurie, Jennifer et Vincent. Mes parents sont géniaux et je mène une vie de rêve. Du moins, j'en vivais une jusqu'à ce que David Portin arrive dans mon lycée.
David, c'est un garçon prétentieux et sans ambition. Il est pourtant le prototype du garçon dont toutes les filles rêvent. Oui, il est beau, il est populaire, il est riche.... Ah ça ! Riche, pour l'être, il l'est ! Il faut dire que ses parents lui offrent tout ce qu'il souhaite ! Il n'a qu'à claquer des doigt pour obtenir ce qu'il veut. Il ne s'occupe même pas de ce qu'il va devenir, de son avenir.
Mas Mais bon, tant que ses géniteurs seront là pour tout monnayer, il n'y aura aucun problème.
En effet, David fait tourner les têtes. Sauf la mienne. Et il se trouve que c'est à moi qu'il s'intéresse. Allez savoir pourquoi ! Est-ce le coté inaccessible qui l'attire ? Et d'ailleurs, est-ce pour me «conquérir» qu'il est arrivé le jour de la rentrée avec une décapotable rouge acheté
e par les soins de son père ? Tiens, en me remémorant cette fameuse rentrée...
presque nickel ! deux toutes petites fautes d'innatention.
Ce lundi 4 septembre, jour de la rentrée, jour de ma rentrée en première, je pestais contre ma meilleure amie.
«
– (si tu choisis ce type de ponctuation pour les dialogues, alors le premier tiret ne se met pas quand tu ouvres le dialogue. Il faut juste mettre les guillemets) Vanessa, tu aurais pu me prévenir ! lâchai-je. Je t'avais dis que je voulais savoir avant la rentrée !
– Non, tu ne m'as rien dis du tout ! nia-t-elle.
– Mais si ! Quand tu es venue chez moi la semaine dernière, lui rappelai-je.
– Bon, d'accord, j'admets que j'ai oublié. Tu ne vas pas faire un drame, tout ça parce que tu te retrouves dans la même classe que lui ! C'est pas la fin du monde, quand même !
– Mais mince ! m'emportai-je. David ! David Portin! Le seul avec qui je voulais éviter d'être !
– OK. Et si je t'avais dis que tu serais avec lui cette année, qu'est-ce que tu y aurais fait, hein ?
– Je me serais préparée mentalement, rétorquai-je séchement.»
j'aime bien ce dialogue : il est vivant. Rien à redire !
Nous étions devant le lycée, sur la pelouse qui s'étalait le long du parking
. du parking. Vanessa était adossée à un arbre qui ombrageait la place et moi, agacée, je tournais en rond devant elle.
Mon amie était extravagante, insouciante et c'est ce que j'aimais chez elle.
On s'entendais à merveille
! On s'était connues quand, en CP, j'avais fait tomber ma glace sur elle, à la cantine. Elle m'avait regardé
e d'un air sévère, puis, avec un grand sourire, m'avait demandé si elle pouvait manger ma boule en compensation.
Depuis, on était inséparables au point que je ne sais pas comment j'aurais fait sans elle
! On connaissait tout l'une sur l'autre, elle adore mes sœurs (je sais pas comment elle fait ! ) et on s'arrange toujours pour avoir les mêmes cours.
Ses parents avaient divorcé
et (puis ?) sa mère était morte dans un accident de voiture quand elle avait 7 ans.
Elle n'avait pratiquement jamais eu de présence maternelle. Elle avait donc énormément besoin de moi, comme moi
j'avis énormément besoin d'elle.
« Non mais, quand même ! m'entêtai-je. Je sais pas moi ! Comment un mec aussi branché peut-il s'intéresser à une fille comme moi ?
– Bah... Il te regarde, il te trouve jolie, il essaye de te connaître, et il se rend compte qu'il est amoureux de toi.
– Merci, je sais comment on tombe amoureux ! Tu sais très bien que je ne parlais pas de ça. Je ne vois pas pourquoi il me suit comme ça !
– Je suis au courant. Mais tu sais aussi que je suis championne pour détourner les conversations quand je n'ai pas la réponse au problème
!
– Oui, ben moi, je ne trouve pas ça drôle ! Je vais être obligée de me coltiner un mec qui voudra que je sorte avec lui pendant une année entière ! Déjà que l'année dernière, il m'attendait à la fin
de tous les des cours !
– Mais il est si canon(
espace)! Toutes les filles le
voudraient (reluquent ?) et (mais ?) c'est à toi qu'il s'intéresse. Tu devrais être aux anges
et nager en plein bonheur !
–
Et bien non ! Je ne veux pas d'un type qui me colle aux basques parce qu'il rêve de sortir avec moi !
– Je te signale qu'on est quand même assez branchés, enfin, je veux dire, c'est pas comme si on était impopulaires ou quoi, donc, tu es assez connue auprès des garçons, insista-t-elle, et tu les fais fuir juste à cause de ta mauvaise humeur
et de ton entêtement à ne pas avoir de petit copain avant la vingtaine !
– Oui, ben, déjà que je me trouve un boulot, les sentiments on verra après !
Me trouvais-je des
raisons (
excuses ?) pour ne pas vouloir de lui ? En avais-je réellement ? Après tout, son seul crime avait été de tomber malencontreusement amoureux de moi. Ce qui fut le comble de la malchance pour lui (
point)
est que ce soit de moi qu'il se soit épris, et pas de quelqu'un d'autre. Reconnaissons-le, il ne m'avait rien fait. Mais il m'aimait, et c'était suffisant. Peut-être voulais-je me préserver ? Peut-être avais-je peur d'avoir trop mal ? Je ne sais, mais à ce moment-là, j'étais persuadée que c'était le mieux à faire.
– Moi je ne pourrais pas vivre sans Jonathan !
Et puis, il est si romantique ! Au fait, tu sais qu'il m'avait invitée au resto la semaine dernière ?
Et bien figures-toi qu'on est pas allés au resto mais dans son jardin, annonça-t-elle, contente et fière.
– Son jardin ?! m'étonnai-je.
– Oui ! Ses parents étaient sortis et il a cuisiné et préparé un repas aux chandelles ! On a fini tous les deux au bord de la piscine, dans les bras, l'un de l'autre, à regarder les étoiles et à s'embrasser.
– Ouais, marmonnai-je, le film typique à l'eau de rose. »
Vanessa était une incorrigible romantique. J'avais parfois l'impression qu'elle aurait pu vous réciter par cœur tous les romans d'amour de la Terre, plus particulièrement Roméo et Juliette ou Twilight. Elle avait développé une sorte de passion obsessionnelle pour Bella et Edward.
Je laissais donc Vanessa
pour me diriger d'un pas hésitant vers ma première salle de cours. Bien sur, à n'en pas douter, David m'attendrait devant la porte, comme à ses habitudes.
Arrivée, je constatai avec stupéfaction que
David (qu'il) n'était pas là, du moins, pas à m'attendre. Sentiment de délivrance ! Quel bonheur !
Il discutait avec un
garçon que je ne connaissais pas encore (inconnu ?) et ne me remarqua même pas quand je passai devant lui. Cette année allait-elle être meilleure que la précédente ? Je me trouvai une place à coté de Sabine, une élève des plus brillantes, pour, pensai-je, qu'elle ait bonne influence sur moi. Ou alors n'était-ce
encore qu'un prétexte pour m'éloigner un maximum de David. Pourvu que le prof ne nous change pas de place !
Monsieur Fortonus, professeur principal, arriva dans la salle,
tout essoufflé qu'il était d'avoir couru pour ne pas arriver en retard,(
point) chose ratée puisque
tous les élèves étaient installés lorsqu'il entra. Avant même d'avoir posé son manteau hideux en tweed vert -(
espace) de quel manque de goût, décidément, faisait preuve ce professeur. Enseigner à l'école publique vous donnait-il le droit de vous habiller aussi horriblement ? -
que nous devions tous nous lever parce
que, entre nous, il ne fallait pas rêver, nous allions tous changer de place. Ça aurait été trop beau ! Il prit alors un cahier sur son bureau
, et commença à faire l'appel,
tout en attribuant de nouvelles places à chacun. La tête baissée, j'essayais de me faire aussi petite que possible,
espérant qu'il m'oublie momentanément. N'est pas prof de maths qui veut !
Qui avec une meilleure mémoire qu'une personne chargée de retenir je ne sais combien de formules toutes plus compliquées et plus inutiles les unes que les autres ? Et de les enseigner à de pauvres petits agneaux sans défenses qui n'ont jamais demandé qu'à s'amuser ? Lorsqu'il arriva à mon nom, je fis mine de ne pas entendre, trop absorbée par mes ongles parfaitement manucurés (
espace en trop).
« Mademoiselle Quellan, je sais que vos mains sont d'une beauté et d'une perfection sans nom, mais je vous prie d'aller vous assoir à coté de monsieur Portin, au troisième rang.
Des gloussements se répandirent dans la salle. Les autres élèves, bien que certains ne me connaiss
aient pas, savaient que je n'avais pas la langue dans la poche
et Ils attendaient impatiemment la suite de notre dialogue.
– Oui, mais monsieur, cet été, je suis resté
e trop longtemps au soleil, et mes yeux en ont pris un coup, de ce fait, il serait plus raisonnable de me laisser au premier rang.
– Oh et bien, je suis certes désolé d'apprendre cette triste nouvelle, (
point) vos magnifiques yeux devront forcer, le temps que vous alliez faire un tour chez l'ophtalmologue et que vous vous fassiez mettre des lunettes !
– Des lunettes ? Fis-je semblant de m'offusquer. Sur moi ? Sur mon si joli visage ? Voilà une idée bien saugrenue ! Je sais que ces verres vous vont à merveille, mais sachez que moi, je suis plutôt du genre à dégager mon visage. Comment séduire les garçons sinon ?
– Oh ne vous inquiétez pas pour ça, mademoiselle Quellan, je sais pertinemment que vous ne vous risquerez pas à batifoler. Maintenant, veuillez faire ce que je vous dis, et vous déplacer. »
Un rire collectif s'était entendu dans la classe, depuis le moment où j'avais répliqué pour la première fois, et désormais, le bruit était à son comble.
Donc j'ai repris cette histoire à son début et.... félicitation ! Tu as bien travaillé. Quelques toutes petites choses mais rien de bien méchant. On retrouve la fraicheur de ton style et c'est vraiment agréable à lire. (et je dis pas ça, pour te faire plaisir ou parce que tu es mon papillon préféré !)