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 Ce qui devrait bientôt devenir normalement une vraie histoire

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camille
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MessageSujet: Ce qui devrait bientôt devenir normalement une vraie histoire   Ce qui devrait bientôt devenir normalement une vraie histoire Icon_minitimeSam 10 Sep - 23:59

Duchesse Delandré
Palais Blanc
Domaine de Delandré

Monsieur le comte Beauvier
Appartement privé Est
Domaine de Beauvier

Le 18 octobre 1721 à Delandré

Mon cher Alexandre,

j'ai été ravie par la lettre et les fleurs que vous m'avez si gentimment envoyé. J'ai lu votre missive avec beaucoup de plaisir et délectation.

Malheureusement, j'ai de bien tristes nouvelles à vous annoncer. Et il est à moi qu'incombe la lourde tache de vous avertir de ce facheux évennement. Mon père, duc de Delandré, a décidé de me marrier au marquis Ernest d'Orange, cousin éloigné du roi de Hongrie. Cet homme immonde ! Il doit avoir au moins trente ans de plus que moi ! Pour qui je n'ai aucun sentiments. J'ai bien tenté d'argumenter comme vous me l'avez appris jadis, mais père a répliqué de laisse les négociatons et les décisions aux hommes et de ne pas m'en faire : les sentiments n'étaient pas nécessaires dans un si bon mariage.

Comme j'aimerai que vous veniez m'enlever sur votre destrier blanc, comme dans les contes d'enfants. Hélas, j'ai promis à père de faire comme il désirait, de ne pas m'opposer à ce mariage et d'être un bonne épouse. Je commence déjà à faire mon trousseau et à apprendre la vie du marquis et de ses ancêtres. Oh, comme je suis malheureuse ! Mais je me dois de tenir mon rôle et de me conduire comme toute jeunne fille de mon rang.

Aussi suis-je désolée de vous annoncer que voici ma dernière lettre. Je rompts désormais touite correspondance entre vous et moi. Il est mieux ainsi, faites-moi confiance. Il vous est d'ailleurs inutile de répondre à cette missive.

La date du mariage sera officiellement fixée et annoncée d'ici la fin du mois. Mon père tient à vous inviter et vous savez que refuser serait un affront impardonnable. Tâchez juste de vous tenir éloigné aussi de moi que possible. Nous pourrons ainsi cacher notre relation, que mon père, comme le marquis, ignorent, vous vous en doutez.

Je suis profondément bléssée de vous annoncer si mauvaises nouvelles. Puissiez-vous trouver le bonheur avec une femme unique et vous étant detinée. Sachez que vous avez été et serez toujours mon plus fidèle ami et confident.

Je vous aime, même si je ne devrait le dire. Ce sera un cadeau d'au revoir.

Adieu,

Rosaline.



I

Sidney, le 5 mars 1720

A l'aube, Madelaine, déjà levée depuis quelques heures, se hâta d'aller réveiller sa maîtresse. Elle arriva devant la suite qu'occupait l'endormie durant son séjour en Australie. Sans frapper, elle entra et tira d'un coup sec les rideaux. Bien que le jour ne soit pas avancé, une légère lumière pénétra dans la pièce, la teintant d'un léger rose à peine lumineux. Abituée à ces traîtements depuis sa plus tendre enfance, la jeune femme dans le lit ne se rendit même pas compte du changement, toujours profondément endormie. La domestique regarda quelques secondes le corps qu'elle s'apprêtait à réveiller. Sa poitrine se soulevait doucement, entraînant ses épaules. Son visage diaphane était paisible. Elle avait les cheveux blonds vénitiens et ses lèvres ressemblaient à des pétales de roses fraiches de la rosée du matin. Ses yeux, bien que fermés à présent, étaient vermillons et luait habituellement de malice et de pétillement. N'importe qui la croisant par hazzard l'aurait prit pour une princesse, tant par son charisme et sa beauté que son maintient et ses manières irréprochables. Parce qu'il est de notoriété publique qu'une princesse se doit d'être jolie, charmante et bien éduquée. Sinon, quel interêt y aurait-il à en être une, et pourquoi toutes les jeunes filles rêveraient l'être ? Et bien, Rosaline, elle, jouissait de ces atouts sans avoir besoin d'un titre de noblesse aussi conséquant. Bien qu'elle fut tout de même, du moins son père, une personne importante dans la noblesses française.
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