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 Le baby-sitter (nouvelle)

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AuteurMessage
amanda67
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amanda67


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Le baby-sitter (nouvelle)  Empty
MessageSujet: Le baby-sitter (nouvelle)    Le baby-sitter (nouvelle)  Icon_minitimeJeu 21 Avr - 16:37

Suite à la demande de Camille (vu qu'elle a des problèmes de connexion), je vous poste sa nouvelle histoire. Bonne lecture.



Hey hey hey ^^


Alors voila, je vous mets une nouvelle que je viens de terminer, là, maintenant : (j'en suis pas très fière, je trouve qu'il est un peu médiocre, autant niveau écriture qu'histoire mais bon...)




Je m'appelle Éline. J'ai 15 ans et je suis l'ainée d'une famille de cinq enfants. J'ai un frère, Max, et trois sœurs, Emy, Lucie et Abby. La plus petite ayant 4 ans et le plus grand 13 ans.

J'habite dans une maison avec un étage, mais seul le premier étage est habitable. Le rez-de-chaussé, de la même surface que le haut, nous sert de garage, salle de jeu et laverie. Mais l'année prochaine, pour mes 16 ans, mes parents commenceront les travaux pour nous faire, à mon frère et moi, des studios.


Il n'y a pas longtemps de ça, à midi, alors que nous mangions tous autour de la grande table ovale, Maman attira notre attention, et nous déclara qu'elle avait une nouvelle à nous annoncer. Le jour d'avant, elle était allé à un rassemblement diocésain, une réunion pour préparer sa confirmation. À cette occasion, elle avait mangé avec plusieurs personnes, dont un jeune-homme de 18 ans, Peter, qui faisait des études en petite-enfance. Elle nous déclara donc qu'elle lui avait proposé de venir nous garder lorsque mon père et elle sortirait faire des courses ou autre. Je trouvais cette décision bien futile, vu que j'étais là, mais ma mère précisa qu'ainsi, je n'aurai pas à m'en occuper. D'un coup, je trouvai cette idée bien plus intelligente.

Je me disais que je n'aurais qu'à lui montrer où sont placer les choses, et comment faire pour certains trucs. Rien de bien difficile ou fatiguant. J'étais même enchantée par cette perspective et me languissais déjà que mes parents sortent.


Justement, le semaine qui suivit, le 21, jour de paye de Papa, ils allèrent faire les courses, et en profitèrent pour manger dehors et passer la journée en tête-à-tête. Ils appelèrent donc Peter, qui accepta de venir. Je ne peux dire « nous garder », étant donné que je n'en ai pas vraiment besoin. J'étais assez grande pour me garder toute seule, mais ça ne me déplaisais pas que quelqu'un vienne faire le boulot à ma place.


Les parents partirent lorsque le jeune homme arriva à la maison. Dès lors, les petites, comme je les appelais, lui sautèrent dans les bras sans même le connaître. Seul Max le connaissait, puisqu'ils étaient servants de messe ensemble. Après lui avoir dit bonjour, je lui montrait les emplacement de chaque chose qui auraient pus lui être utile. Je lui fis faire un rapide tour de la maison, lui expliquant pour chaque pièce à qui elle appartenait. Je me félicitai intérieurement d'avoir rangé ma chambre la veille lorsque nous passâmes devant.


Après, ne sachant trop quoi faire, je le laissai avec mes sœurs et retournai dans ma chambre. J'entendis alors les filles rire et s'amuser.

Je me remis à mon ordinateur, que j'avais quitté quelques instants plus tôt pour accueillir notre arrivant. Je mis mes écouteurs et lançai la musique. Je naviguai sur le web, allant d'un site à l'autre. Je m'arrêtai sur un forum d'écriture, sur lequel j'avais l'habitude de venir. On y postait nos écrits, lisait ceux des autres, et on pouvait même discutait en ligne, grâce à la chat-box. Sur ce site, je m'étais fait de nombreux amis. J'avais notamment rencontré un garçon, Ludovic, qui habitait au Québec. Ah, quelle belle inventions qu'Internet, qui vous permettait de parler avec des gens de l'autre bout du monde. Ce garçon était devenu mon meilleur ami en seulement quelques jours. On s'aimait tellement que les autres du forum nous appelaient les amoureux, le couple de vieux. Et nous, on passait notre temps à leur répéter qu'on ne s'aimait que d'amitié. Mes plus belles rencontres se firent sur ce site. J'étais en train de lire l'histoire d'un autre jeune-homme, Benji, raccourci de Benjamin, qui avait 21 ans. On avait commençait à vraiment se parler depuis seulement quelques jours, mais je l'adorais déjà. Il faut dire qu'il ne m'avais jamais fallu longtemps pour m'attacher aux gens, pour peu qu'ils soient gentils. Avec lui, je m'étais bien marrer. Et quel morfale ! Un vrai goinfre, il passait sa vie à penser à manger ! Dire qu'il travaillait dans un mac do, et que même après y avoir mangé, il avait toujours faim !

Donc, je lisais ses écrits. Il écrivait d'ailleurs drôlement bien. Un bruit me sorti de ma lecture. Ma lapine était en train de mordiller ses barreaux. Elle me fit de la peine. Elle avait encore vider sa gamelle. Je me levai donc pour lui remettre du foin, puisque j'avais vider son sac de graine plus tôt. C'est alors qu'une musique entraînante déferla dans mes écouteurs et je me mis à danser dans ma chambre. On aurait sans doute dit une tarée vu la façon dont je me défoulais dans chacun de mes pas. Puis, une musique enchaina sur l'autre, celle-ci plus lente, et je me mis à penser à la chorégraphie que j'apprenais en danse, au collège. Alors, je la dansais en la mettant au rythme, légèrement différent, de la chanson dans mes oreilles. Après m'être bien déchaîné, je me rassis, et cette fois, une de mes musique préférée passa. Oubliant qu'il y avait quelqu'un d'autre dans la maison, je commençais à chanter. Sans me vanter, je chante plutôt bien. Je n'aime pratiquer la fausse-modestie. Je savais reconnaître mes qualités, comme je savais reconnaître mes défauts. J'aimais tellement chanter que j'y mettais toutes mes tripes, chantant de mon mieux.

Chaque chansons, chaque musique, chaque mélodie quelles qu'elles soient m'inspiraient une histoire. Comme si elles me parlaient. Je les ressens comme si c'était moi qui vivait ce qu'elles racontent. Comme si c'était ma propre histoire. La musique fait partie de ma vie. Je ne pourrais m'imaginer sans.


Tout à mon plaisir, je ne m'étais pas rendu compte qu'on m'observait par la porte entrouverte. Moi d'habitude si vive et à l'affut du moindre bruit, je ne m'aperçus de rien. C'est seulement lorsque la musique s'arrêta et que je m'allongeai, épuisée sur mes oreillers et dans le silence complet, que j'entendis une respiration. Lente, imperceptible, mais je l'entendis. D'un mouvement habile et rapide, je me redressai et me retournai face à la porte, pour découvrir Peter, qui me regardait avec un sourire. Interloquée, je le regardai sans rien dire, ne sachant trop quoi faire. C'est lui qui parla en premier :


« Tu as une belle voix. Et je n'ai jamais vu quelqu'un avec une aussi grande joie de vivre.

•Tu me regardes depuis quand exactement ?

•Hum... Depuis à peu près quand tu as commencé à faire la folle. Sourit-il.

•Mouais... réfléchis-je à toute vitesse. En bref, tu as vu un truc que tu aurais jamais vu si j'avais su que tu étais là et que tu n'avais pas la permission de voir.

•Désolé, s'excusa-t-il, penaud.

Il avait l'air sincèrement désolé et sa mine déconfite me fit regretter de lui avoir parler si durement.

•C'est rien, mais attention, t'en parles à personne. Sinon, gare à toi ! Le menaçai-je.

•Ne t'inquiète pas, rigola-t-il, apparemment soulagé. Et puis-je te demander ce que tu ferais si jamais j'en parlais ?

•Je me vengerais.

•Comment ? Questionna-t-il.

•Je sais pas encore, mais je trouverais, dis-je en faisant semblant de me renfrogner.

Il ne fut pas dupe.

•Tu me diras quand tu auras trouvé alors.

•Te moque pas ! Dis-je en me levant. »


Je me trouvais désormais devant lui. Je le contemplais de la tête aux pieds. C'est seulement à ce moment que je remarquai qu'il était vraiment mignon. Il avait les cheveux bruns, court et les yeux verts émeraude. Il était grand de taille et musclé sans trop l'être. Il portait un jean et un T-shirt noir. Dans ses yeux brillait une lueur de malice et un sourire amusé étirait ses lèvres. Je secouais la tête, et, agacée, le poussais pour passer puis allai jusqu'à la porte d'entrée. Je l'ouvris et m'appretais à sortir lorsqu'une voix m'interpela :

« Et tu comptes aller où comme ça ?

•Ça se voit pas ? Demandai-je, sarcastique.

•Mais qu'est-ce que j'ai dis pour que tu te fâches ? Questionna-t-il à son tour.

•Tu m'énerves. Mais t'y peux rien, lui expliquai-je avec dédain.

•Je peux même pas me racheter ?

•Ca m'étonnerais. Tu peux toujours essayé, mais je doute.

J'allai tenté à nouveau de sorti, mais une fois encore, il m'arrêta.

•Oui ben tu ne sors pas pour autant.

•C'est pas comme ça que tu vas commencer à te racheter, lui expliquai-je.

•Peut-être, rétorqua-t-il, mais je suis responsable de vous, alors tu restes ici.

•Non mais c'est bon, j'ai 15 ans. Et puis, je ne veux même pas sortir du jardin, je veux juste prendre l'air ! Tu vas pas non plus m'empêcher d'aller dans mon jardin tant qu'on y est !

•Fais comme tu veux... abandonna-t-il. »


Je passai enfin la porte et me précipitai dans un coin du jardin tout éclairé par le soleil. Je m'y assis et réfléchi.

Ça ne se passait pas du tout comme je l'avais imaginé. Quelque part, je n'avais pas non plus été très coopérative. C'était peut-être un peu de ma faute.

Je haussai les épaules et m'allongeai sur l'herbe fraiche.


Je ne sais combien de temps je dormis, mais je me réveillai quand Peter vint me secouer pour me demander de remonter. Trop embuée par le sommeil encore présent dans ma tête, je me levai et m'exécutai. Mais lorsque je voulu avancer, je tremblai sur mes jambes et flageolai. Peter couru me rattraper et me soutenu jusque devant les escaliers, puis voyant que je ne réussirais pas à les monter, il passa un bras sous mes genoux, un autre derrière mon dos et me porta, tel une princesse endormie. Il me déposa ensuite sur le canapé d'angle bleu du salon. Il me laissa là et je me rendormis comme une masse.


Un peu plus tard, je me réveillai de moi-même et me demandai comment je m'étais retrouvé sur le canapé alors que je m'étais endormis dans le jardin. Je me souvins vaguement de quelque chose et quand j'entendis Peter rigoler avec mes sœurs, je me rappelai de tout. Je me levai, cette fois en tenant sur mes jambes, et retournai m'enfermer dans ma chambre. Le garçon ne vint plus me déranger de toute la journée, sauf pour me dire de venir à table.


Le soir, mes parents rentrèrent et Peter passa me dire au revoir.


« Je suis désolée pour tout à l'heure, dis-je lorsqu'il entrouvrit ma porte.

•Ne t'inquiètes pas, ce n'est rien, me rassura-t-il.

•À la prochaine alors, conclu-je.

•Oui. »


Et il partit sans rien ajouter.


Ma mère vint me demander comment la journée s'était passé, et je lui répondis que tout avait bien marché. Elle parut satisfaite et s'en alla se coucher.


Les jours passaient, et j'avais arrêter de penser à Peter. Jusqu'au moment où ma mère décida qu'il allait revenir. Je n'étais pas vraiment enchantée, mais je voulais me racheter. Après tout, il ne m'avait rien fait et moi, je l'avais agressé. Il avait dû me prendre pour une folle.


Le lendemain, il revint. La journée se passa bien, sans embuches, sans rien de spécial à raconter. Il se conduisit normalement, comme si rien ne s'était passé la dernière fois, et ne m'adressa pas plus la parole que nécessaire.

L'après-midi, n'y tenant plus, j'allai le voir et lui demanda :

« Tu fais la tête ?

•Non, me répondit-il simplement.

•Alors pourquoi tu ne m'adresse pas la parole ? Le cuisinai-je.

•Je te parle là, non ? Je fais juste ce pourquoi on me paye.

•Mouais... »


J'abandonnai et retournai dans ma chambre. J'appelai Lucie et lui demandai de me gratter le dos. En échange, elle restait avec moi et regardait un film dans mon lit. J'adorais avoir des sbires près à faire n'importe quoi pour une faveur.


Après le film, je congédiai ma sœur et mis ma musique pour écrire un peu. Je tombai sur l'album La boite de Pandore » de Julie Zenatti.

J'écris une page et demi sur mon logiciel Open Office puis fermai le tout et ne laissai que le musique. Je m'allongeai ensuite et fermai les yeux, ressentant le son au plus profond de moi.


Peter s'en va alla en fin de journée. Il revint plusieurs fois, et petit à petit, nos relations s'approfondirent et notre entente en vint à un point où se voir était un vrai régal.


Un samedi après-midi, il était déjà là depuis le début de la matinée et nous étions en train de mourir de rire. Je ne me souvins plus pourquoi, mais il me courait après, me menaçant de me faire des chatouilles. Les craignant plus que tout, je m'enfuyais à toutes jambes vers le salon et me réfugiais sur le canapé. Il arriva, grimpa sur le canapé et attaqua. Il parvint à me chatouiller malgré mes coups et mes débattements. Au moment où je n'en pouvais plus, dans le feu de l'action, il cessa de s'acharner sur mes côtes pour prendre mon visage entre ses mains et m'embrasser. Je fermai les yeux, savourant ce moment, et passai mes bras autours de son cou.


Après ce jour, ses visites se firent plus fréquentes, sans qu'il ai à garder mes sœurs, pour mon plus grand plaisir. Je l'avais rien qu'à moi, pour tout le moment où il était là. On se promenait dans le jardin, plus grand que ce qu'on pourrait le croire, main dans la main, ou restait allongés sur mon lit, entrelacés. C'était des moment de pure bonheur, et jamais je ne m'étais senti aussi bien.


Ayant 18 ans, il avait son permis de conduire et une voiture. Un jour, il m'emmena faire un tour. Selon moi, il allait bien trop vite, mais je n'osai rien dire, de peur de passer pour une pleurnicharde. Un moment, des phares arrivèrent en face, et Peter tourna le volant, bien trop tard cependant pour éviter l'impact imminent.

La voiture dévia sur le bas côté et se retrouva dans un fossé après avoir fait plusieurs tonneaux.


Je ne sus jamais s'il avait survécu : j'étais morte.


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