Prologue sans nom

C’était une nuit de pleine lune. Les étoiles dansaient dans le ciel, l’illuminant (rien d'indispensable, mais pour un peu plus de fluidité on pourra écrire « et l'illuminaient ») de mille feux. Personne ne se serait douté que, ce soir-là, le destin d’une fille changerait à jamais. Et pourtant, Amelia, elle, le sentait au plus profond d’elle. Cette nuit était différente de toutes les autres. Elle avait même profité (je ne suis pas sûr de comprendre l'aspect « profit ») de cet instinct pour s’enfuir de chez elle.

Fuir toutes ces disputes qui ne s’arrêtaient jamais chez elle. Elle courut sans relâche, fuyant (alternative : « pour fuir ») cet endroit qui auparavant était son refuge, mais qui était devenu sa prison. Elle se dirigea vers la forêt, devenu (accord + répétition) le seul endroit où elle pouvait se sentir en paix. Elle se fichait de tous les avertissements qu’on ne cessait de lui répéter concernant les rumeurs de loups sanguinaires qui arpentaient les bois la nuit, et elle continua de courir jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de souffle, et là où la seule chose qu’elle voyait autour d’elle, des arbres, à perte de vue, et la lune, berçant la nuit, et berçant Amelia, qui, à bout de forces, se laissa tomber sur le sol couvert d’écorces, la respiration haletante (moi aussi, je halète en lisant cette phrase ^^'), le cœur battant à toute vitesse.

Après quelques minutes, elle se redressa pour s’asseoir en tailleur, et ouvrit le sac qu’elle avait emporté avec elle. Elle avait pensé à tout[espace]: nourriture, boissons, couverture, vêtements de rechange, oreillers, et même quelques livres. Elle sortit alors un sandwich et mordit dedans comme si sa vie en dépendait. C’est (« Ce fut » ? Je pense que les deux sont justes mais j'ai un doute) là qu’elle l’entendit. Ce hurlement de loup qui semblait résonner à travers la forêt. On aurait cru que les feuilles d’arbres en tremblaient. Mais Amelia, elle, n’avait tremblé que quelques secondes, pour ensuite se remettre à manger. Mais elle s’arrêta quand elle entendit un grognement. Et il était tout proche.

Avant qu’Amelia ne puisse se relever, un loup brun s’avança calmement vers elle, qui s’était figée en l’apercevantJe trouve un peu maladroit ce « qui s'était figée » : tu reparles d'Amelia alors que tu avais parlé d'elle en début de phrase avant de parler du loup). Le loup au pelage sombre s’approcha encore plus pour renifler le visage de la jeune femme. Amelia était encore stupéfaite en voyant ses yeux: ils étaient d’un vert tellement étincelant qu’on ne voyait qu’eux dans le noir. Le loup lui lappa la joue avant de renifler le sandwich à moitié entamé qu’elle avait encore dans les mains. Elle n’était désormais plus effrayée et sourit tout en lui tendant le sandwich qu’il engloutit en quelques secondes (je pense que tu peux couper la phrase en deux). Puis il s’allongea près d’elle et posa sa tête sur ses genoux.

Amelia sourit tendrement, en pensant qu’il aurait fait un parfait animal de compagnie. Elle sortit un autre sandwich de son sac et le mangea sans que l’animal ne le lui réclame, puis sortit son oreiller qu'elle mit derrière son dos pour être plus « confortablement » installée et les couvrit elle et le loup de sa couverture polaire. Elle s’endormit paisiblement, mais faisait depuis quelques jours des rêves étrangesLe sens de l'opposition me paraît bizarre : j'aurais plutôt dit quelque chose comme « mais fit, comme souvent ces derniers jours, des rêves étranges. » .

Toujours du sang, toujours la nuit, toujours les mêmes personnes qu’elle ne reconnaissait jamais. Mais cette fois, dans son rêve, elle aperçut nettement quelqu’un. Un grand brun, mal rasé, la peau légèrement bronzée, qui lui tendait la main, avec pour seules paroles « Tu es en sécurité avec moi ». Ce qui semblait encore plus étrange, c’est (« c'était » ? voire retirer la virgule et « était » ?) que cet homme avait des yeux verts étincelants, qui contrastaient avec les ténèbres qui envahissaient son rêve.

Mais Amelia se réveilla plus vite que d’habitude, puisqu’elle (« car elle » ?) entendit des cris prononçant son nom dans les bois. Le loup n’était plus à ses côtés, (point-virgule ?) sûrement était-il parti peu après qu’elle ne se soit endormie. La lumière d’une lampe torche l’aveugla un instant avant de la laisser recouvrer la mémoire. « Mince, ils m’ont retrouvé… », pensa-t-elle avant de se lever brusquement pour recommencer à fuir. Mais elle se heurta contre sa mère, qui la gifla avec une telle force qu’on aurait cru qu’elle (je suppose que tu parles de sa tête ?) allait sauter de son corps comme une simple balle de golf.

Consciente qu’après tout, elle l’avait mérité, Amelia ravala ses reproches et rentrait chez elle, la tête basse, avec l’impression que quelqu’un-ou quelque chose- la suivait. Arrivée dans sa chambre, elle s’installa sur son lit en regardant à travers la fenêtre[pas d'espace], et elle les vit. Ces yeux verts brillants, comme une tâche de lumière dans toute cette obscurité.
« -Alors comme ça, tu m’as suivi… »,[espace]chuchota la jeune fille, tout en souriant vers (« au » / « à l'attention du » ?) le loup qui semblait s’être attaché à elle.