Les mots s'envolent, histoires en ligne
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Les auteurs en herbe que vous êtes pourront faire découvrir leurs oeuvres, être corrigés, avoir des avis et partager avec d'autres écrivains. Tous les écrivains sont les bienvenus... alors à vos claviers !
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
Bienvenue aux nouveaux membres. N'hésitez pas à vous présenter et à rejoindre la Chat box (tout en bas) pour discuter. N'hésitez pas à nous rejoindre sur discord ! https://discord.gg/ZNTVaBY
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

 

 Prophéties - V2

Aller en bas 
AuteurMessage
camille
Tornade
Tornade
camille


Messages : 2931
Réputation : 15
Date d'inscription : 01/01/2011
Age : 27
Localisation : Au Paradis *-*

Prophéties - V2 Empty
MessageSujet: Prophéties - V2   Prophéties - V2 Icon_minitimeSam 5 Nov - 20:15

Je poste la nouvelle version de Prophéties ici mais laisse l'ancienne en ligne pour que vous puissiez comparer.


Prophéties - Tome 1 : L'Elue

Prologue

[i] Un matin de décembre, une ombre apparut dans la ville. C'était une masse sombre, telle de la buée ou du brouillard. Elle tourbillonnait et semblait faire grande tourmente aux habitants du village. La pluie tombait en trombe mais le clapotis des gouttes percutants le sol était inaudible. C'est comme si quelqu'un avait coupé le son, de façon à rendre l'atmosphère plus inquiétante.
Lorsque la tempête se calma enfin et que l'ombre eut disparu, les habitants sortirent de leur maisons inspecter les dégâts. Étrangement, il n'y en avait aucun. Toutefois, ils trouvèrent un bébé emmitouflé dans une couverture rouge sur le seuil d'une des demeures.

***


Une petite fille se promenait dans le grand pré qui s'étendait sous ses yeux. Elle avait de longs cheveux bruns ondulés et un grand regard bleu. Insouciante, elle riait lorsque la brise soulevait sa chevelure et cueillait les fleurs de toutes les couleurs. Il y en avait par milliers, si bien qu'on ne distinguait plus qu'à peine le vert de l'herbe fraîche. C'était un bel après-midi de printemps et il faisait chaud. La petite fille portait une robe en flanelle blanche brodée de petites fleurs bleues. Elle était heureuse et ne concevait pas que le malheur puisse exister. Pour elle, tout était beau, calme et source de jouissance.
Alors qu'elle courait, les bras écartés pour ressentir davantage la douceur du vent sur son corps, elle trébucha et tomba au sol. Elle n'en pleura pas. Elle savait que c'était des choses qui arrivaient. Parfois, on tombait. Mais on se relevait et on continuait à jouer. Ce ne devait pas devenir une inquiétude.
Avant qu'elle n'ait le temps de se relever, un jeune homme arriva devant elle et lui tendit la main. Il avait un grand sourire. C'est ce qui la décida à le laisser l'aider. Sa maman lui avait apprit à ne jamais parler aux inconnus, comme toutes les mères le faisaient sans doute. Mais un monsieur qui sourit ne pouvait pas être quelqu'un se méchant. Elle lui offrit son plus beau sourire et accepta son aide. Elle s'appuya sur lui et se releva. Sans parler, ils se baladèrent, au gré de ses envies. Elle changeait souvent de direction, courant après un papillon, cherchant à attraper un pissenlit... Il la suivait partout avec une grande patiente. Il voulait la voir heureuse ainsi éternellement et la voir grandir encore et toujours. Il voulait la préserver des malheurs qui lui arriveraient quand elle serait adulte. Pourtant, le jour déclinait et il savait qu'il était temps de partir, de la quitter. Il la ramena à proximité de sa maison et après avoir déposé un baiser sur son front, s'en alla.
La petite fille ne le revit plus , mais l'oublia vite, car ce n'était qu'un épisode de sa vie, bien vite rangé dans les remous de son enfance. Si elle y repensa quelque fois pendant les jours qui suivirent, elle ne fut pas triste de plus le voir, car sa vie commençait et qu'elle avait encore bien d'autres choses à découvrir.[i]


Dernière édition par camille le Dim 11 Mar - 17:22, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://annalune.skyrock.com
camille
Tornade
Tornade
camille


Messages : 2931
Réputation : 15
Date d'inscription : 01/01/2011
Age : 27
Localisation : Au Paradis *-*

Prophéties - V2 Empty
MessageSujet: Re: Prophéties - V2   Prophéties - V2 Icon_minitimeDim 11 Mar - 17:18

CHAPITRE 1

Est-ce que je t'ai dis à quel point je t'aimais ?
Est-ce que je t'ai dis à quel point tu comptais pour moi ?
Non, je suis une cruche, qui ne pense qu'à elle. Je croyais avoir trouvé ce qu'il me fallait mais je me suis trompée. Ce dont j'ai besoin, c'est de toi.




Une rentrée, une de plus. Un matin d'été chaud comme tous les autres en cette saison, chaque année.
Je me dirigeais vers ma salle de classe. Ma première heure de cours. Ma deuxième année au lycée. Ma première journée en première. Ici, nous n'avions pas de pré-rentrée destinée à vous expliquer le fonctionnement du lycée et à vous distribuer les cahiers de correspondance et les emplois du temps. Du moins plus après la seconde.

Je m'appelle Mélinda Quellan. J'ai 16 ans. Je vis dans une grande maison où résonnent les cris incessants des chamailleries constantes de mon frère et ma sœur, Vincent et Mina. J'ai une vie sans soucis. Je n'ai pas de problèmes financiers, mes deux parents vivent ensembles et j'ai plein d'amis. Ma vie sociale est active et beaucoup de gens me tournent autours – des garçons, essentiellement – sans que je fasse grand chose pour cela. Je ne cherche pas la popularité, mais mes gouts vestimentaires et mes loisirs m'y approchent de plus en plus.
Les gens envie mon existence. Je pourrais l'envier aussi. S'il n'y avait pas David.

David Portin est un garçon prétentieux et sans ambition. Il est pourtant le prototype du garçon dont toutes les filles rêvent. Oui, il est beau, il est populaire, il est riche.... Ah ça ! Riche, pour l'être, il l'est ! Il faut dire que ses parents lui offrent tout ce qu'il souhaite. Il n'a qu'à claquer des doigts pour obtenir ce qu'il veut. Il ne s'occupe même pas de ce qu'il va devenir, de son avenir. Mais bon, tant que ses géniteurs seront là pour tout monnayer, il n'y aura aucun problème.
En effet, David fait tourner les têtes. Sauf la mienne. Et il se trouve que c'est à moi qu'il s'intéresse. Allez savoir pourquoi ! Est-ce le coté inaccessible qui l'attire ? Et d'ailleurs, est-ce pour me «conquérir» qu'il est arrivé le jour de la rentrée avec une décapotable rouge achetée par les soins de son père ?

Ce lundi quatre septembre, je marchais dans les couloirs du lycée aux côtés de ma meilleure amie, Vanessa.

Elle était extravagante, insouciante et c'est ce que j'aimais chez elle.
On s'entendait parfaitement. On s'était connues quand, en CP, j'avais fait tomber ma glace sur elle, à la cantine. Elle m'avait regardé d'un air sévère, puis, avec un grand sourire, m'avait demandé si je voulais partager la sienne avec elle, puisque je n'en avait plus.
Depuis, on était inséparables au point que je ne savais pas comment j'aurais fait sans elle. On connaissait tout l'une sur l'autre, elle adorait ma sœur et on essayait toujours d'avoir les mêmes cours.
Ses parents avaient divorcé et sa mère était morte dans un accident de voiture quand elle avait sept ans. Elle n'avait pratiquement jamais eu de présence maternelle.
Nous avions autant besoin l'une de l'autre.


Nous arrivâmes toutes les deux devant la porte de ma salle. Cette année-là, nous n'étions pas dans la même classe.
Je lus rapidement la liste des élèves de ma classe affichée sur la porte.

« Oh non ! Vanessa, je suis avec lui ! Gémis-je.
– Ne t'inquiètes pas, je suis sure que ça va bien se passer, me rassura-t-elle comme elle savait si bien le faire.
– Mais s'il me suit encore comme l'an dernier ? Je ne veux pas sortir avec lui ! Il va encore me le demander tout le temps. En plus, tu sais que son nom est juste avant le mien. Il va se retrouver à côté de moi à tous les cours.
J'étais désespérée. Devait-il me poursuivre jusqu'à la fin de ma vie ?
– Déjà, arrête de te rebuter à l'idée qu'un garçon te parle, me dit-elle gentiment, pour la énième fois. Et pense qu'une historie d'amour ne peut pas te tuer. Tu es forte. Et puis, les garçons ne sont pas des aliens venus d'une autre planète. Arrête de les fuir et de les repousser. Je suis sure que ça sera un bon début et que tu peux le faire. Je le sais, tu es forte. Allez, j'y vais. Bon courage.

Elle déposa un baiser sur ma joue et partit d'un pas léger. Elle savait qu'elle était avec son petit copain. Le fait d'être dans l'équipe du journal du lycée lui donnait le privilège de savoir tout ce qui se passait. J'étais certaine qu'elle savait pour David.
Elle ne comprenait pas pourquoi je refusais tant les romances. A vrai dire, je n'étais pas une romantique. J'étais une rationnelle. Et pour moi, l'amour n'était pas rationnel. Vanessa me répétait sans arrêt que l'amour, c'était ne faire qu'un avec l'autre, trouver sa moitié, se sentir plus heureux que jamais, avoir des papillons dans le ventre... Je ne comprenait pas la logique de ce sentiment. Il est représenté comme l'harmonie parfaite avec l'autre. Mais la perfection n'existe pas.

J'entrai dans ma salle de cours en soupirant. Pourvu que David ne soit pas aussi collant que l'an dernier. Mais il ne me prêta pas la moindre attention lorsque je pénétrai dans la salle. Je partis m'asseoir à côté de Sabrina, une élève brillante, pour, me disais-je, que son influence me rende plus intelligente. Ou alors n'était-ce tout simplement que pour m'éloigner un maximum de David.
J'espérai que le professeur ne nous change pas de place.

Monsieur Fortonus, professeur principal et de maths, arriva dans la salle, tout essoufflé qu'il était d'avoir couru pour ne pas arriver en retard, chose ratée puisque tous les élèves étaient installés lorsqu'il entra. Il nous annonça que nous devions tous nous lever parce que, entre nous, il ne fallait pas rêver, nous allions tous changer de place, tout en posant son hideux manteau en tweed vert. De quel manque de goût, décidément, faisait preuve ce professeur. Enseigner à l'école publique vous donnait-il le droit de vous habiller aussi horriblement ?

Il prit alors un cahier sur son bureau, et commença à faire l'appel, tout en attribuant de nouvelles places à chacun. La tête baissée, j'essayais de me faire aussi petite que possible, espérant qu'il m'oublie momentanément. N'est pas prof de maths qui veut ! Qui avec une meilleure mémoire qu'une personne chargée de retenir je ne sais combien de formules toutes plus compliquées et plus inutiles les unes que les autres ? Et de les enseigner à de pauvres petits agneaux sans défenses qui n'ont jamais demandé qu'à s'amuser ? Lorsqu'il arriva à mon nom, je fis mine de ne pas entendre, trop absorbée par mes ongles parfaitement manucurés .

« Mademoiselle Quellan, je sais que vos mains sont d'une beauté et d'une perfection sans nom, mais je vous prie d'aller vous assoir à coté de monsieur Portin, au troisième rang.

Des gloussements se répandirent dans la salle. Si il y avait bien une chose qui me caractérisait, c'était mon répondant.

– Oui, mais monsieur, cet été, je suis restée trop longtemps au soleil, et mes yeux en ont pris un coup, de ce fait, il serait plus raisonnable de me laisser au premier rang.
– Oh et bien, je suis certes désolé d'apprendre cette triste nouvelle, vos magnifiques yeux devront forcer, le temps que vous alliez faire un tour chez l'ophtalmologue et que vous vous fassiez mettre des lunettes.
– Des lunettes ? Fis-je semblant de m'offusquer. Sur moi ? Sur mon si joli visage ? Voilà une idée bien saugrenue ! Je sais que ces verres vous vont à merveille, mais sachez que moi, je suis plutôt du genre à dégager mon visage. Comment séduire les garçons sinon ?
– Oh ne vous inquiétez pas pour ça, mademoiselle Quellan, je sais pertinemment que vous ne vous risquerez pas à batifoler. Maintenant, veuillez faire ce que je vous dis et vous déplacer. »

Un rire collectif s'était entendu dans la classe, depuis le moment où j'avais répliqué pour la première fois, et désormais, le bruit était à son comble.

« Et je prierais à tous les abrutis qui se trouvent dans cette salle, de bien vouloir se taire ! hurla-t-il, aussi rouge qu'une tomate.»

Même les professeurs connaissaient mon côté sainte-nitouche. Je ne savais si je devais m'en réjouir ou m'en désespérer.

Du coup, je pris mon sac et me dirigeai vers la table de David.

Sérieusement, je ne sentais pas de passer une année entière à côté de lui. Il n'avait pourtant pas l'air de trépigner d'impatience. Peut-être avait-il enfin comprit qu'il ne m'intéressait pas.

Pourtant, le destin sembla être contre moi ce jour-là, car David se tourna vers moi et me dit :

« C'est cool qu'on soit à côté cette année. On va bien s'amuser.
– Oui, c'est sur, lui répondit-je, hypocritement.

Me trouvais-je des raisons pour ne pas vouloir de lui ? En avais-je réellement ? Après tout, son seul crime avait été de tomber malencontreusement amoureux de moi. Ce qui fut le comble de la malchance pour lui est que ce soit de moi qu'il se soit épris, et pas de quelqu'un d'autre. Reconnaissons-le, il ne m'avait rien fait. Mais il m'aimait, et c'était suffisant. Peut-être voulais-je me préserver ? Peut-être avais-je peur d'avoir trop mal ? Je ne sais, mais à ce moment-là, j'étais persuadée que c'était le mieux à faire.

Le cours de mathématiques passa avec une lenteur hallucinante. Je n'y comprenais rien. David, lui, avait l'air de s'en sortir mieux que moi. Il avait la tête d'un matheux.

J'eus trois autres heures de cours ensuite dont deux où j'eus la chance de pouvoir choisir ma place et ainsi me mettre le plus loin possible du garçon qui hantait mes cauchemars.

L'après-midi se passa sans encombre même si à plusieurs cours je dus à nouveau subir la présence de mon chevalier servant.

Le soir, en rentrant à pied chez moi, je m'attendis presque à voir David devant chez moi, me demandant à nouveau de sortir avec lui. Aurait-ce été le cas que j'aurais dû déployer force et courage pour le convaincre que je ne voulais pas sortir avec lui.

Je crois que la hantise que David me suis partout renforçait mon idée de ne pas sortir avec un garçon avant le vingtaine. Je préférais finir d'abord mes études puis me trouver un boulot avant d'envisager des relations amoureuses.


Quand je fus chez moi, je fis les quelques devoirs que j'avais de cette journée puis préparai mes affaires (vêtements et cahiers) pour le lendemain. J'aimais m'avancer au maximum pour n'avoir plus qu'à me détendre et faire ce que j'avais envie après. De plus, si un imprévu survenait, je pouvais m'y consacrer entièrement.

Je me couchai de bonne heure ce soir-là, comme la plupart des soirs d'ailleurs. Le manque de sommeil creusait les rides et rendait ma peau moins belle.

Le lendemain, en histoire, nous devions former des groupes de deux afin de préparer nos exposés de fin d'année, qui constitueraient à grande partie la note de troisième trimestre. Puisque habituellement, je faisais tous mes exposés avec Vanessa, j'étais assez désorientée et décidai donc d'attendre que tous les groupes soient faits pour me mettre avec la personne qui resterait. Et étrangement, la dernière personne à ne pas avoir de groupe n'était autre que David. Je soufflai. Allait-il me poursuivre indéfiniment ? Je ne pourrais donc pas vivre une année normale et tranquille ? De plus, il fallait aller deux fois par semaine, un coup chez l'un, un coup chez l'autre.
Si en plus de ça je devais occuper mon temps libre à le voir...

Lorsque l'on se retrouva face à face pour décider de qui irait où et quand, on se regarda, un peu bêtes, tandis qu'un silence gênant s'installait progressivement. Il finit par prendre la parole, au moment où j'allais moi aussi le faire, ce qui nous fit rire nerveusement. Il fut finalement convenu que le lundi soir, il viendrait chez moi, et que j'irai chez lui le mercredi après-midi.

En technologie, rebelotte, groupe de deux : David. Je devais être maudite, c'était obligé.
A moins que... Hé ! Je veux bien que David soit fortuné, mais il n'avait pas le droit de soudoyer les profs pour se retrouver sans arrêt avec moi !
Heureusement que cette fois-ci, ce n'était que pendant les cours, je n'aurais donc pas besoin de le supporter plus longtemps après la classe.

Le jour suivant étant un mercredi, je devais le retrouver devant le lycée pour aller chez lui commencer notre exposé sur « De la Révolution Française à Napoléon ».

Le mercredi midi, je mangeai avec Vanessa sur la pelouse du lycée :
« Ah ! Vaness, s'il te plait, tu peux pas simuler d'avoir super besoin de moi pour que j'échappe à cette après-midi ? Pitié ! Suppliai-je mon amie, désespérée de me retrouver seule avec David.
– Non, je suis avec Jonathan, cette après-midi, désolée. Répondit-elle du tac-au-tac, sans l'ombre d'un remord.
– Alors Jonathan passe avant ta meilleure amie ? demandai-je, effarée. Ah ben merci !
– Allez Mélin, ne te fâche pas !
– Si ! Je vais passer les trois pires heures de ma vie et toi tu ne penses qu'à ton copain !
– Bon, ça va, je vais t'aider.
– Non, c'est bon, terminai-je, dégoutée de l'attitude de mon amie, je vais me débrouiller toute seule. Laisse tomber.

Je me levai et m'en allai. Si c'est ça les amies ! Moi je l'aurais aidée ! Je me dirigeai vers le portail du lycée, quand une main m'attrapa par derrière.

« Je t'ai dis de laisser tomber, Vanessa !», m'écriai-je en me retournant. Mais là, ce n'était pas ma meilleure amie que j'avais en face de moi, mais David.
C'est vrai qu'il était très beau. Surtout à ce moment, là, quand il me souriait.

« On y va ?
– Et on va pas en cours avant ?
– Ben, il n'y a pas cours cet après-midi !
– Ah oui, c'est vrai. Bon, allons-y, dans ce cas.
Je me trouvais un peu bête de ne pas y avoir penser plus tôt.
– OK. En route ! »
En arrivant chez lui, je constatai qu'il n'avait pas une maison gigantesque, comme je me l'avais imaginé.

Quand nous entrâmes, je trouvai la maison étrangement vide et calme. Il me semblait pourtant qu'il avait une petite sœur pas en age d'aller à l'école et que sa mère ne travaillait pas. Du moins était-ce ce qu'il m'avait raconté un jour.

Il proposa de poser mes affaires et de monter dans sa chambre pour commencer les recherches. J'acceptai en inspirant un grand coup pour me donner le courage de surmonter les heures à venir.
On commença par rechercher les dates importantes sur une encyclopédie puis nous cherchâmes d'autres informations sur son ordinateur.
Et bizarrement, là, à côté de lui, collée à son bras pour mieux y voir, je me sentais bien. En m'en rendant compte, je m'éloignai en me disant que je devais être folle.
A quatre heures, on descendit dans la cuisine pour goûter. Il m'offrit un sorbet à la fraise que j'acceptai avec plaisir. Il faisait tellement chaud ! Après avoir mangé, on ouvrit les fenêtre pour faire de l'air. Au lieu de retourner travailler directement, David mit de la musique et on s'installa dans le canapé pour se reposer et profiter de la fenêtre ouverte juste derrière nous. Quand la musique s'emballa et que le poste crachota, on ne put s'empêcher de se mettre à rire. Là, je me dis que ce n'était pas si nul, finalement de passer du temps avec lui. Quand il n'était pas le petit chien prêt à se jeter sous une voiture pour vous prouver son amour, il était sympa comme mec. Je commençais à l'apprécier de plus en plus et à me dire que j'étais de plus en plus folle. J'avais surement disjoncté sur le fait de m'être disputé avec Vanessa. Mais bon, du moment que j'étais heureuse. Autant profiter de l'instant. Je me levai et me mis à danser. David me suivi. Je crois qu'on dansa comme des fous pendant une bonne demi-heure. A la fin, on se mit à tourner sur nous même et, en s'arrêtant, nous avions tellement le tournis, qu'on tomba l'un sur l'autre, par terre. Je me relevai vite et me rassis. Je me sentais quand même mal à l'aise. Et puis, on était pas vraiment amis et on s'amusait comme si on était les meilleurs amis du monde. Je ne voulais pas aller trop loin et lui donner de faux espoirs.
Finalement, on se remit au travail. A sept heures, on avait bien avancé mais les parents de David n'étaient toujours pas là.

« Tes parents ne sont toujours pas rentrés ?
– Ils vont surement dormir à l'hôtel, dit-il d'une voix hésitante.
– Mais tu t'inquiètes pas de ne pas avoir de nouvelles d'eux ? m'étonnai-je.
– Non, ils font ça souvent.
– Ah, et tu vas être tout seul cette nuit ?
– Oui, comme tout le temps.
– Tu veux venir dormir chez moi ? lui proposai-je. (mais à quoi je pensais ?)
– Non merci, ça va aller.
– OK. A demain, alors.
– Oui, à plus. »

Il referma la porte derrière moi et je m'en allai en direction de ma maison.

Sur le chemin du retour, mon téléphone sonna. C'était Vanessa. Étant toujours en colère contre elle et n'ayant pas envie de lui parler, je ne répondis pas.
Elle rappela trois fois et la quatrième, je répondis.

« – Je n'ai pas envie de te parler.
– Allez, s'il te plait, arrête de faire le tête !
– Non, mon après-midi aurait pu être la pire au monde et tu t'en fout complètement.
– Mais non, j'ai voulu t'aider mais tu est parti.
– Si vraiment tu l'avais voulu, tu m'aurais rattrapé.
– Attends... Tu as bien dis «aurait pu être la pire au monde» ?
– Oui, pourquoi ?
– Elle ne s'est pas mal passée !
– Non, elle ne s'est pas mal passé et elle s'est même très bien passé.
– Bon alors pourquoi tu me fais encore le tête ?
– Parce qu'elle aurai pu être pire !
– Qu'est-ce que je dois faire pour que tu arrêtes d'être fâché ?
– Hum... Que tu viennes dormir chez moi ce soir et que tu apportes des muffins en même temps !
– Ha ha ha ! OK. On fait comme ça. Je vais pouvoir voir Mina !
– Je vois vraiment pas comment tu fais pour l'adorer comme ça. Moi, elle me gave vraiment.
– C'est normal, tu l'as au quotidien. Moi je te rappelle que je suis fille unique. Il faut bien que j'exerce mon instinct maternel sur quelqu'un.
– Oui bon, arrêtes de parler et ramènes ta fraise ! N'oublie pas les muffins.
– OK. A tout à l'heure ! »

Je rentrai chez moi, allai à la cuisine et dis à tout le monde que Vanessa dormait à la maison. Mina sauta de joie et maman acquiesça.
Je montais ensuite dans ma chambre pour préparer le lit de Vanessa.

Une demi-heure plus tard, elle arriva chez moi avec des muffins fumants. Je les lui pris pour les poser sur la table et entre temps, ma sœur arriva et lui sauta dans les bras. Inutile de préciser que ma copine était aux anges.
A huit heures, ma mère nous appela à table et après manger, Vanessa et moi montâmes dans ma chambre. On s'installa dans nos lits respectifs.

« Alors, raconte moi tout ! Comment ça c'est passé ?
– Bah on a d'abord travaillé jusqu'à quatre heures puis, on a gouter, après...
– Quoi après ?!
– Après, il a mit de la musique, et comme le CD était rayé, il marchait pas bien et on a éclater de rire.
– Oui, et...
– Après on a danser comme des fous...
– Houlala !
– Oh, ça va ! Donc, je disais, on a dansé et après on est allé finir de travailler et après je suis partie.
– C'est tout?
– Heu... Oui.
– Menteuse, je sais qu'il y a autre chose ! Dis le moi ! Tout de suite !
– Bon, d'accord, arrête de crier tu vas réveiller les autres ! Bon, j'ai appris que ses parents et sa sœur dormait dans un hôtel et le laissaient tout seul chez lui cette nuit alors je lui ai demandé s'il voulait dormir chez moi...
– Et il a dit quoi ?
– T'as l'impression qu'il est là ?
– Ah, il a dit non. Dommage.
– Non, tant mieux comme ça.
– Bah, t'aurais pu tomber amoureuse de lui cette aprèm', quand même !
– Non mais t'es pas un peu folle ? Il est prétentieux, et même si on a passé une super après-midi, mon opinion à propos de lui ne change pas ! (gros mensonge !)
– Tu es dure quand même ! »

Elle trouvait toujours que j'étais dure, sans cœur et insensible. Au fond, elle avait peut être raison. Je pouvais facilement dire que j'étais égoïste, insouciante du mal que je faisais autour de moi, du moment que moi, j'allais pour le mieux. En bref, j'étais un vrai monstre! Le truc, c'est que ça ne me faisait ni chaud ni froid. Vanessa, elle, aurait pleuré toutes les larmes de son corps si elle avait découvert qu'elle était un monstre.

« Oh et tu sais pas quoi !
– Non, raconte.
– Tu te souviens, je t'avais dit que Jonhattan voulait m'emmener au restaurant.
– Oui, et ?
Je sentais venir la bouillie sentimentale à des kilomètres.
– Et bien, comme ses parents étaient sortis, il a préféré cuisiner des petits plats et préparer un repas aux chandelles ! On a fini tous les deux au bord de la piscine, dans les bras, l'un de l'autre, à regarder les étoiles et à s'embrasser, me raconta-t-elle, au comble de l'excitation. Ah ! Il est si romantique !
– Ouais, marmonnai-je, le film typique à l'eau de rose. »

Vanessa était une incorrigible romantique. J'avais parfois l'impression qu'elle aurait pu vous réciter par cœur tous les romans d'amour de la Terre, plus particulièrement Roméo et Juliette ou Twilight. Elle avait développé une sorte de passion obsessionnelle pour Bella et Edward.

Finalement, nous nous endormîmes en parlant de tout et de rien.

Le lendemain, je me levai en premier, allai me préparer et faire le petit déjeuner pour les autres. Puis, j'allai réveiller ma meilleure amie et restai à la cuisine pendant qu'elle se préparait à son tour. Quand elle eu finit, je disposai le petit déjeuner pour les parents et les petits sur la table puis nous partîmes au lycée.
Quand j'arrivai en science, je constatai que David n'était pas là. Je haussai les épaules : tant mieux, je n'aurais pas à me le farcir. Il s'était surement monté des films à propos de la veille, je n'avait pas besoin de supporter son enthousiasme à ce moment. Si je pouvais avoir quelques heures de répit, je ne m'en priverai pas.
En histoire, pas de David non plus. Il allait surement être absent pour la journée. Le professeur, Madame Copernic demanda qui pourrait prendre ses devoirs pour lui apporter, personne ne se désigna. Il faut dire que c'était le début de l'année, on n'avait pas eu le temps de faire des affinités.

David fut absent toute la semaine, et revint le jeudi suivant. Lorsque notre professeur principal lui demanda la cause de son absence, il répondit tout simplement : maladie, ce qui sembla le satisfaire.
La semaine passa lentement, mais banalement. Le lundi, il vint chez moi travailler l'exposé, et le mercredi, j'allai chez David. Ma mère parut d'ailleurs ravie de le rencontrer. Je soupçonnais qu'elle croit qu'il était un éventuel petit ami. Rien que cette pensée me donnait envie de vomir.
Le vendredi, ses parents et sa sœur n'étaient toujours pas là. Je ne m'en fis cure.

Un mois passa comme cela, installant une routine, et David et moi ne nous étions toujours pas rapprochés, à mon grand soulagement, et lui ne cherchait pas à m'ennuyer avec ses histoires. Il se contentait de faire son travail et de rester à sa place. S'il était encore amoureux de moi, il n'en laissa rien paraitre, et je lui en fus infiniment reconnaissante.

Un soir, après que je sois rentrée chez moi, mon téléphone sonna. L'écran affichait « Inconnu ». Je répondit mais personne ne parla. Je n'entendis au bout du fil qu'une respiration calme et lente. Je raccrochai. Peu après, mon portable vibra et le clignotant des messages s'alluma. J'ouvris ma boite de réception et quelle ne fut pas ma surprise quand je lus : « demain, 11h00, rendez-vous devant le supermarché de ta rue ».
Ce n'était pas signé. Je décidai donc de ne pas y aller. Vanessa aurai courut là bas, croyant à un admirateur secret, mais je ne suis pas elle, vous le savez déjà.

Un jour, David fut à nouveau absent. Je ne m'en inquiétai pas, malgré qu'il ne l'avait plus était plus une seule fois depuis le début de l'année.
Sans doute était-il à encore malade. Après tout, nous étions en hiver, et certaines personnes avait une santé plus fragile que d'autres.
Seulement, cette fois-ci, deux semaine, puis trois passèrent, et il ne revenait toujours pas.
Étant inquiète, je trouvai le prétexte de lui ramener ses devoirs pour aller le voir et m'assurer de son état.

À la fin des cours, j'allai chez David. Arrivée devant sa porte, je toquai. Personne ne répondit. Je frappai à nouveau. Encore personne. Je tournai la poignée. La porte était ouverte. J'entrai.
Je l'appelai. Rien. Je montai voir dans sa chambre. Toujours rien.
Il avait disparu ! Plus de David. Il était peut-être parti avec ses parents faire des courses ou autres. Non, d'après ce que j'avais compris, il ne faisait jamais rien avec le reste de sa famille. Et puis, quelle genre de personne laisserai sa porte ouverte alors qu'elle n'est pas dans la maison ? Pas, le genre de David. Enfin, qu'en savais-je ? Je n'étais pas de sa famille et je ne le connaissais qu'à peine. La seule chose que l'on avait en commun étaient nos exposés de cours. Et puis, pas de quoi en faire un drame.
Je pris un papier et un stylo dans mon sac, écrivit un mot à l'intention de David lui disant d'être plus vigilant et de fermer sa porte à clef. Je mis ses cours et devoirs à coté et m'en allai en refermant bien la porte.

Une fois chez moi, j'essayai quand même de l'appeler pour le prévenir (il m'avait donné son numéro de téléphone quand j'étais allé chez lui) mais il ne décrocha pas. Bah... Il ne devait plus avoir de batterie.

Le lendemain, le jour d'après et les jours qui suivirent, David resta absent.
Et moi, je commençais sérieusement à m'inquiéter.
J'en aurais bien parlé à ma meilleure amie pour savoir ce qu'elle en pensait, mais ce serai trop honteux. Moi, la fille au plus grand cœur de glace, m'inquiéter pour un garçon, personne ne penserai ça de moi... Et moi non plus d'ailleurs. Je ne savais vraiment pas ce que j'avais. Quoique, maintenant, sachant ce qui allait ce passer, je crois que je comprend...

Au bout d'une semaine et demi, je réessayais de l'appeler, d'aller chez lui, mais il l'y avait personne. Je me rendis quand même compte que la porte était à nouveau fermé à clef.
Il fallait que j'en parle à un adulte. Enfin, non, même les professeurs connaissaient ma réputation de fille insensible. Je crois que c'est ça qui me rendais populaire: une fille canon, qui à tout les mecs à ses pieds, et qui ne s'intéresse à aucun. Quand je dis que j'étais un monstre, que je me faisais passer avant les autres, c'était vrai. Si j'avais laissé ma réputation et ma dignité de coté, il ne serait pas arrivé ce qui est arrivé...

Un jour je reçu un nouvel appel « inconnu ». Cette fois, la personne me parla.
« Allo, fit-il d'une voix qui faisait penser à une voix étouffé par un chiffon.
– Allo, qui êtes-vous?
– Tu es bien Mélinda Quellan?
– Ou-oui, qui êtes-vous?
– Je suis quelqu'un qui peut attirer de très gros ennuis à ton copain David si tu ne fais pas ce que je te dis.
– Qu'est-ce que vous voulez de moi ?,je commençais à avoir très peur.
– Je veux que tu te rendes au supermarché de ta rue. Ça ne te dis rien ?
– Vous êtes celui qui m'a donné rendez-vous le mois dernier ?
– Oui et si tu étais venue, ton copain serai toujours en liberté, à partager ta classe et ton exposé.
– Mais pourquoi vous vous en prenez à lui ? Et puis ce n'est pas mon copain !
– Fais ce que je te dis si tu ne veux pas avoir sa mort sur la conscience.
– Non Mélinda, ne viens pas ! C'était David qui criait loin du téléphone.
– Tais-toi toi ! Et, pour toi Mélinda, tu ferais bien de faire ce que je te dis et de ne pas écouter ton camarade. S'il ne tient pas à la vie, je paris que tu tiens à la sienne. Rendez-vous demain à 22h30 devant le supermarché de ta rue. Tu crois pouvoir le faire?
– Oui, j'y serais. Mais passez-moi David que je m'assure qu'il vas bien.
– Oh, il ne va pas pour le mieux, et ça ne s'arrangera pas si tu ne viens pas demain. Clic....
…..»

Il avait raccroché. Je n'avais pas le choix. Bizarrement, je sentais que j'étais obligé d'y aller, comme si lui m'avait déjà sauvé et que je devais lui rendre l'appareil. Comme si je le connaissais depuis plus longtemps que ce n'était le cas. Enfin, que je croyais que c'était le cas...

C'est bizarre, en même temps que je me disais que j'avais l'impression de le connaître depuis très longtemps, j'eus en flash. Oui, un flash comme les flash back dans les films où les personnages revoient des scènes du passé.
Je vis une grande foret et, dans cette foret, il y avait David et moi. J'étais entourée d'une grande lumière et flottais dans les airs. Au dessus de moi, des rayons de lumière formaient des lettre et ces lettres formaient la phrase «L'Elue nous sauvera du Mortalitchi en sacrifiant sa vie.»
David était habillé en homme d'affaire, non, plutôt en homme du 19 siècle, vous savez, ces costumes avec veste en queue de pie...
Moi, je portais une grande robe longue. Pas comme les dames de l'époque, la robe n'était pas bouffante mais évasée. Comme les costume de fée ou les robes des légendes d'Irlande. Ma tête était couronnée d'un cercle de fleurs blanches, bleues et roses.
Ce qui était étrange dans cette scène, c'est que bien que j'en fasse partie, je l'a voyait de loin, comme du point de vu d'un observateur extérieur. Je me voyais donc aussi bien que la scène d'ensemble, là où je n'aurais dû pouvoir voir que ce qui m'entourait.
Je ressentais pourtant les émotions de mon moi lumineux. Elle ressentait un grand mal-être dû à la lumière qui l'auréolait. Elle avait peur et voulait sauver David, sans savoir quoi faire pour ça.
Exactement comme maintenant.

Pour commencer, je savais qu'il fallait que j'aille à ce rendez-vous. La vie de David en dépendait, je le sentais.

Mais je savais aussi que si j'y allais, je me retrouverais dans une spirale d'événements où la survie n'est pas certaine.

Je sentais aussi qu'il fallait que je trouve cette fameuse Élue, même si je ne savais pas pourquoi, je devais la trouver, l'aider à vaincre ce Mortalitchi. Je sentais que ce flash n'était pas là par hasard, un peu comme si c'était David qui m'avait envoyé un signe. Absurde ! Moi, la fille la plus réaliste et la moins farfelue qu'il y ai sur cette terre, je pensais à des choses telles que la télékinésie où des êtres mythiques qui devaient ce combattre...
Et puis, imaginons un instant que cela puisse être vrai, comment je devais la trouver moi, cette Élue?
Je commencerais par aller au rendez-vous, et arrivera ce qui arrivera. J'avais lu bien trop de livres avec de l'imaginaire et du fantastique pour me donner un peu d'imagination (ce qui n'avait pas marché) pour ne pas savoir ce qui m'attendait. Je ne manquerais pas de toucher la mort des doigts, voir de la vivre.
Survivrai-je à cette aventure ? Je n'avais pas le choix, il fallait que je le fasse. Pour David.
Je vous entend rire d'ici. « Ha ha ha ! Elle dit qu'elle s'en fout de lui, que c'est un calvaire de le voir tout les jours en cours, et après elle part à sa rescousse et est prête à mourir pour lui. »
Et bien, oui je l'appréciais. Oui, peut-être que je ressentais quelque chose pour lui... Heu, non, c'était impossible, je ne pourrais jamais ressentir quelque chose de plus que de la petite amitié pour lui. Mais vraiment petite. Bah, de toute façon, ce kidnappeur voulait me voir moi et pas un autre. Je n'allais pas laisser un pauvre mec crever tout ça parce que je ne l'appréciais pas plus que ça ![u]
Revenir en haut Aller en bas
http://annalune.skyrock.com
 
Prophéties - V2
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Prophéties - extraits
» Prophéties- histoire fantastique
» "Prophéties"- histoire fantastique : les commentaires"

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les mots s'envolent, histoires en ligne :: "Les écrits de Camille"-
Sauter vers: