Textes en vrac

C'est cool ! Mais court ^^ Je pense que la fin aurait mérité d'être un tout petit peu plus détaillée parce qu'en l'état c'est très abrupt.
Je n'ai pas repéré d'erreur de langue pour le moment.

La seule chose que je pourrais reprocher, ce serait la fréquence du mot « homme », qui est très générique alors que tu aurait pu les caractériser un peu plus

Voilà voilà, pas grand chose à voir dans la correction « détailée » :

Eric, ami de Merhia a écrit:

La jeune femme courait dans la plaine, ses cheveux volant dans son dos en longues mèches brunes. Elle tenait une dague d’argent dans sa dextre. Elle espérait ne pas être rattrapée. Elle savait que tel signifierait la fin de sa vie [je crois que cette phrase est juste mais je ne trouve rien sur le net pour m'en convaincre et ça me chagrine un peu... aurais-tu d'autres exemples sous la main ?], ce qu’elle cherchait à éviter à tout prix. Si seulement elle pouvait en emporter plusieurs avec elle [on comprend que tu parles de dagues mais comme la phrase d'avant n'était plus à propos de dagues, ça fait une transition un peu maladroite] …
Des cris proches retentirent. Le futur ne lui semblait pas très réjouissant… Et pourtant, dans son désespoir, elle se sentait posséder une force nouvelle. Il lui fallait impérativement trouver un endroit où elle pourrait les affronter. Un endroit à son avantage, de préférence.
Un rapide coup d’œil sur ses arrières lui apprit qu’elle n’avait qu’une dizaine de secondes d’avance sur son premier poursuivant. Elle se sentait prise au piège. D’un fluide mouvement de sa senestre, elle lança un poignard qui se planta dans la gorge de l’homme.
« Plus que trois poignards… » soupira-t-elle mentalement.
Elle fit encore quelques mètres jusqu’à un léger creux dans le sol, où elle les attendit de pied ferme en reprenant son souffle.
Le premier ne tarda guère à arriver, il mourut d’un poignard en plein cœur. Celui qui suivait fut égorgé sans pitié par la jeune femme. Un flot de sang jaillit de la plaie, projetant quelques gouttes sur son visage. Elle les essuya d’un revers de sa main gauche.
Les deux opposants qui suivaient échangèrent plusieurs frappes avant qu’elle ne parvînt à percer leur défense. D’après ses calculs, ils étaient encore dix à arriver. Combien pourrait-elle encore en abattre ? Deux ? Cinq ? Tous, avec de la chance ? Mais ils ne seraient pas suffisamment stupides pour ne pas se regrouper avant de porter L’Assaut Final [ces doubles majuscules donnent l'impression de quelque chose de grandiose ^^].
Deux poignards et une fidèle dague pour affronter dix hommes assoiffés de sang, et peut-être un mage. Voilà qui était bien trop faible.
Elle attrapa alors une pierre sur le sol, qu’elle destinait au premier qui arriverait à sa portée.
Après quelques secondes, ils apparurent dans son champ de vision. Ils étaient onze. Elle n’eut aucun problème à repérer le mage qu’elle craignait ; celui-ci se tenait en retrait et paraissait prêt à délivrer toute sa puissance.
— Que ta volonté soit faite… murmura-t-elle.
Et elle passa à l’attaque. Sa pierre rencontra la crâne d’un homme qui s’effondra sur le sol. Deux poignards suivirent, se dirigeant droit vers le mage, qui para les deux sans la moindre difficulté. Il riposta, projetant une sphère enflammée droit vers la tête de la jeune femme. Au dernier moment, elle interposa sa lame, bloquant l’attaque. Sa danse commença.
D’un geste fluide, elle trancha la gorge de l’un des hommes avant de planter sa dague dans le cœur d’un deuxième. Elle évita de justesse l’attaque d’un troisième, qu’elle décapita sans pitié [avec une dague ? ça doit vraiment être une dague très spéciale ^^].
Hélas, ils étaient trop nombreux pour elle. L’un des hommes la blessa à l’épaule droite, avant qu’un autre ne l’atteigne au mollet. Elle parvint à emporter deux autres individus dans la mort avant de s’effondrer au sol.
Le mage s’approcha d’elle, une hache en mains. Elle était prête à mourir. Mais il lui restait une dernière chose à faire. Elle se replia sur elle-même.
Alors que la hache s’abattait sur sa nuque, elle se redressa, et une explosion de magie tua d’un seul coup tous ses adversaires.
Et elle, couverte de sang, tomba enfin allongée sur le sol, morte [je suppose qu'elle décède à cause de son attaque magique ? une blessure à l'épaule et au mollet ça ne devrait pas avoir un effet aussi radical ^^].

Merci de ton retour !

Qu'est-ce qui te fait hésiter dans ma phrase ?
Ah bah non, du coup c'est pas clair, parce qu'elle parle de ses poursuivants...
Effectivement, de toute manière, elle sait qu'elle va mourir au cours de l'attaque.
Ok, j'y suis allé un peu fort. Elle lui tranche la gorge si tu préfères.
Et en effet, elle décède à cause de son attaque magique.

La fin méritait peut-être d'être plus détaillée, certes, mais d'un autre côté, ce texte était fait pour être court.
J'y ai pensé. Et puis je me suis dit qu'on savait rien sur la jeune femme, et que de fait, eux non plus ne méritaient pas que l'on sache quelque chose sur eux.

Pas de quoi !

C'est l'usage du « tel » qui me titille

Bah tu peux laisser la décapitation, c'est juste que ça surprend un peu ^^

Pour les « hommes », je comprends que tu ne veuilles pas donner d'info mais je pensais seulement à utiliser quelques paraphrases ou des synonymes de « agresseur » / « opposant » / « traqueurs » / « ennemis »...

Pour moi, j'avais : tel = fait d'être rattrapé. Mais je sais pas...

Non mais effectivement, dans ma tête c'était la gorge tranchée. Mes mots ont fait du zèle, il semblerait

Ah oui, je vois ce que tu veux dire ! Alors certes, vu comme ça, je me répète beaucoup...

Personnellement, l'emploi de "dextre" et "senestre" me fait tiquer, mais je ne dois juste pas avoir l'habitude...

Pour le coup j'ai pas eu de problèmes sur les pronoms au début, mais dans : "Si seulement elle pouvait en emporter plusieurs avec elle..." remplacer "plusieurs" par un autre mots désignant de manière plus explicite les poursuivants pourrait aider à éclaircir ta pensée.

Par contre, tu parles de trouver un endroit à son avantage, et deux paragraphes plus loin elle s'arrête dans un "léger creux dans le sol". Déjà j'imagine ça comme un creux assez ridicule, et donc qui ne fait pas grande différence que l'on soit dedans ou pas, et ensuite, ce sont les assaillants qui ont l'avantage, non ?

Pour "L'Assaut Final", autant j'aime bien les majuscules, autant le "L" est de trop à mon goût.

"Deux poignards et une fidèle dague pour affronter dix hommes assoiffés de sang, et peut-être un mage. Voilà qui était bien trop faible."
Je n'aime pas beaucoup la formulation, "faible" s'applique difficilement à un équipement...

La décapitation est effectivement un peu trop, mais il me semble que tu as remarqué x)

La fin est effectivement un peu rapide, mais reste cohérent avec le rythme du texte, donc j'ai pas de souci à ce niveau là

Michel Robert emploie énormément dextre et senestre (je fais la remarque parce que c'est depuis que j'ai commencé l'Ange du Chaos que je les emploie)

Effectivement, ça pourrait être judicieux...

Bah je sais pas, c'est tout ce qui m'est venu sur le coup. Effectivement, en le lisant, je m'imagine un truc tout pourri, et juste après, quand le combat commence, je vois un renfoncement bien profond, avec des rochers du côté d'où viennent les poursuivants...
Et pour moi elle a l'avantage parce qu'ils doivent descendre du coup (donc c'est pas vraiment un léger creux, certes)

J'ai fait du zèle, en plus je m'étais dit qu'il était peut-être de trop en recopiant le texte...

Faible, genre pas assez. Mais je voulais pas mettre pas assez. Du coup, j'ai mis faible. Ah mais attend, éclair de génie : j'aurais pu mettre "bien trop peu" !

Merci pour tes commentaires !

L'impression générale qui se dégage de ce texte, pour moi, c'est que le personnage est psychologiquement assez instable ^^'
J'explique (en vulgarisant beaucoup) :
– d'abord, le regard des deux types lui « glace le sang »
– puis il se dit "ça devrait le faire" (« je pensais être en mesure de [...] »)
– puis "en fait non, c'est même certain que ça va le faire" (« dans quelques minutes, [ils] giraient au sol, sans vie »)
– puis "oh merde"
– puis "power-up, coucou-bisou, les doigts dans l'nez"

Je ne sais pas si c'est voulu mais, du coup, ce grand maître de l'Arène donne un peu l'impression de manquer de confiance en soi ^^'

Sinon, il y a aussi le coup de « un combat qui s'annonçait passionnant » / « plus fort que moi ? » / power-up et c'est fini d'un coup, bim.
C'est un tout petit frustrant

Du coup j'aime un peu moins ce texte par rapport à ce que tu publies d'habitude ; je pense qu'il aurait mérité d'être un peu plus développé ^^
Mais bon, après il faut avoir le temps, aussi :/

Eric, ami de Merhia a écrit:

Le regard que me jetèrent les deux colosses qui me faisaient face me glaça le sang. Je n’avais pas d’armes pour les affronter, rien que mes poings et mes pieds. Et tous deux dépassaient aisément les sept pieds. Mes cinq pieds trois pouces me conféraient un désavantage certain.
Cependant, je pensais être en mesure de les abattre tous les deux. Je n’étais pas le Champion de l’Arène Noire sans raison. J’avais triomphé de tous mes adversaires, jamais je n’avais perdu surle sable, devant le peuple venu m’acclamer. Les enchèrent allaient toujours bon train lorsque je me battais. Et j’avais suffisamment d’argent pour quitter les combats. Toutefois, l’Arène me protégeait : ma célébrité pouvait me coûter bien trop cher. Aussi, je restais caché en attendant le jour où la Mort viendrait marcher (je trouve que ce mot n'apporte rien à la phrase) à ma rencontre.
Hélas pour mes adversaires, je sentais dans l’air que ce jour n’était pas arrivé. Dans quelques minutes, tous deux giraient (par curiosité : pourquoi cette forme au conditionnel ?) au sol, sans vie.
Ils avancèrent surement vers moi, sourire aux lèvres. Bien évidemment, ils s’attendaient à m’avoir facilement. Ils allaient être surpris.

Le premier abattit son poing massif droit vers mon crâne. Et ne le toucha jamais. Je reculai bien trop vite pour lui et sautai à sa rencontre. Je fus cependant étonné de ne le toucher que de peu. Mon pied, lancé à toute allure, aurait dû lui éclater la mâchoire, pourtant je n’avais que frôlé son menton. Voilà un combat qui s’annonçait passionnant.
Alors que je reprenais mon équilibre, les deux brutes m’attaquèrent simultanément, avec une précision et une vivacité qui n’avaient rien à envier aux meilleurs. Toutefois, je ne les laissai pas me toucher. J’esquivai d’un geste fluide, avant de leur sauter dessus. Je rouai de coups l’un des deux géants, sans que mes mains ne parviennent à leur faire grand mal. Restant hors de portée de ses grosses paluches, j’enfonçai un doigt dans son œil. Il poussa un cri de douleur et me repoussa au sol. Un flot de sang coulait de l’œil que je venais de crever, mais il ne semblait guère préoccupé par sa blessure.
« Suis-je tombé sur plus fort que moi ? » ne pus-je m’empêcher de me demander.
Ce court instant de réflexion faillit m’être fatal. Le second colosse venait de lancer son pied droit dans ma poitrine, et je n’avais eu la vie sauve que grâce à mes réflexes surhumains.
Je fis appel à la Force des Nains et frappai violemment le sol de mon poing droit. Les prémisses d’un tremblement de terre s’annoncèrent. Je profitai de la surprise de mes adversaires pour m’élancer vers le blessé. Mes forces décuplées par le pouvoir, mon poing n’eut aucun mal à lui briser les côtes. Je retirai son cœur de sa poitrine et le montrai à tous avant de l’écraser entre mes doigts. Une clameur retentit dans la foule, satisfaite de voir son champion triompher.

Je n’oubliai pas mon second ennemi, toutefois (question de goût, mais je ne suis pas fan de voir un « toutefois » en fin de phrase ^^'). Sentant la Force des Nains me quitter, je dévoilai à tous mon plus grand secret. Mon haut tomba subitement, révélant un tatouage d’un blanc parfait sur ma peau mate. Il s’anima, le guerrier représenté abattant son marteau de guerre partout dans mon dos.
Un pouvoir de bataille plus puissant que tous ceux observés chez mes semblables s’éveilla en moi. Le colosse me semblait immobile. Je me rapprochai de lui et, avant qu’il ne s’aperçoive de rien, lui brisai la nuque.
J’avais triomphé. Et je devais fuir, si je voulais survivre.

J'ai aussi l'impression que le personnage est un peu bancal, on passe d'un sentiment à l'autre trop rapidement et sans lien.

Pour "giraient", c'est vraiment ça la forme conditionnelle ? Parce que ça fait bizarre xd

Et pour la fin, je trouve qu'on ne voit pas assez l'impression d'urgence et de dernier recours qui le pousse à utiliser son ulti-super-secret.

Faut vraiment que je retravaille ce texte… il est vraiment horrible…
Merci pour vos commentaires, en faisant un truc qui tient mieux la route, ça peut donner quelque chose de bien