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 Le Septième Continent

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miissmoon13
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MessageSujet: Le Septième Continent   Le Septième Continent Icon_minitimeMer 14 Déc - 21:06

Et bien voilà, c'est la deuxième histoire que j'écris appelée le Septième Continent. Pour des raisons de sécurité, je préfère mettre que le prologue et les trois premier chapitres. J'espère que ça va vous plaire et que vous me pardonnerez pour les fautes d'orthographe. Bonne lecture! Very Happy

Prologue: Le rêve


Elle lui tendit sa main en souriant. Il la regarda en réfléchissant à sa réponse.

— Ce n'est que pour trois jours à peine. Ce n'est qu'une petite infiltration, rien de très dangereux et puis, Mei-Lou est avec moi. A nous deux, rien ne pourra nous arriver, on est presque invincible! Je suis sur que tu n'auras même pas à le faire.
— Alors pourquoi tu me le demandes?! s'écria-t-il.

Elle sourit mais plus timidement.

— Juste au cas où...
Il hésita encore un instant puis, mis sa main dans la sienne.
— Je te le promets, jura-t-il.

Elle lui sourit encore et entra dans la barque. Elle fit de grands signes en sa direction avant de disparaitre dans les feuillages.
Tout s'accéléra devant ses yeux et il se trouva devant une tombe un jour de pluie. Il hurla... Avant de se réveiller. Il se tâta avant de lâcher un long soupir.

— Ca va, dit-il tout haut, juste un mauvais rêve tiré d'un mauvais souvenir.


Chapitre 1 : Nouvelle destination


Elle se réveilla en sursaut. Après avoir repris son souffle, elle regarda autour d'elle et constata qu'elle était assise sur une chaise en plastique dans la salle d'attente de l'aéroport. Elle regarda l'heure à la grande horloge et soupira.
Elle avait dormis une petite heure, juste le temps que le retard de son vol soit écoulé. Elle avait fait un cauchemar à lui en faire encore frissonner mais heureusement, ce n’était qu’un rêve.
Une petite chansonnette retenti dans tout le bâtiment annonçant un avis au micros.

— "Les passagers du vol pour Paris de dix-neuf heure peuvent se diriger aux portes cinq, je répète, les passagers du vol pour Paris de dix-neuf heures peuvent se diriger aux portes cinq.", dit une voix féminine au micro.

Encore un peu barbouillée, elle se leva en trainant des pieds et se dirigea à l'endroit demander. Il y avait une file immense devant elle et pour patienter, elle regarda les grands palmiers courbés par les bourrasques de vents et la pluie. Quel temps pour Miami !
Quand fut son tour, elle sortit son ticket et le montra. L'hôtesse qui le vérifiait élargit son sourire en voyant le nom dessus.

— Bon voyage mademoiselle Evans.

Elle fit un petit geste de la tête et entra dans le très long couloir qui menait à l'avion. Elle envoya vite fait un message à Jenny pour lui confirmer la date de son prochain voyage aux Etats Unis et à Laurent pour lui prévenir qu'elle rentrait en France. Elle pénétra dans l'avion et une hôtesse de l'air souriante lui montra sa place en première classe. Elle déposa son bagage à main au dessus d'elle gardant tout de même sa petite sacoche sur elle. Elle s'installa positionnant toutes ses affaires sur son deuxième siège qu'elle avait réservé. Tous ses bibelots enfin en place, elle ouvrit le volet du hublot à côté d'elle et regarda une dernière fois les paysages de Miami sous la pluie.
C'est à cause de cet orage violent que presque tous les vols ont eut du retard. Elle trouvait cela désolant tout ses nuages gris et cette eau qui tombait. C’était dommage pour elle que cette tempête ait gâché ses derniers jours chez son père. Lassée, elle ferma le volet, marre de la pluie, repensant qu’elle allait avoir tout le temps de la regarder quand elle sera à Paris étant plutôt réputée pour ces jours grisâtre que pour ceux ensoleillé.
Avant que l'avion ne démarre, plusieurs hôte et hôtesse montrèrent les règles de sécurité en cas de crache. Elle n'y prêta presque aucune attention l'ayant vu une centaine de fois. Juste un des hôtes faisait le pitre changeant de d’habitude et se qui fit rigoler les plus jeunes qui regardaient les explications avec attention. On demanda d'attacher ses ceintures et l'avion décolla.
Pour s'occuper pendant ces douze heures de vols au dessus de l’océan Atlantique, elle commença par écouter de la musique pendant deux heures. Ses préférées étaient les plus calmes et les plus douces mais un morceau de pop entre deux n’était pas de refus pour ne pas s’endormir après dix minutes. Les écouteurs dans les oreilles, elle feuilleta les pages d’un magazine qu’elle avait acheter dans une librairie de l’aéroport regardant surtout les bandes dessinées qu’elles trouvaient plus distrayantes que les dernières conquêtes amoureuses des stars. Elle commanda un thé glacé qu’on lui servit immédiatement avec des glaçons et une tranche de citrons accrochée sur le bord du verre. Tout en sirotant sa boisson, elle regarda un instant les passagers souvent des businessmans en voyage d’affaires ou de riches famille étant en première classe. Beaucoup d’entre eux dormaient, feuilletaient aussi des magazines ou regardaient les films qui passaient sur les mini-télévisions accrochées sur le dos des sièges. Elle regarda enfin ses photos prisent durant les six mois passé chez son père. Il y en avait plus de cinq cents et beaucoup étaient de son anniversaire et de ses vacances en compagnie de son père et de sa meilleure amie Jenny. Elle n’eut le temps que d’en voire une vingtaine qu’elle fut secouée par une violente secousse. Elle rangea son appareil photo et son mp3 dans son sac quand une hôtesse fit une annonce.

— « Nous allons entrer en zone de perturbation. Nous vous demandons donc de bien vouloir d'attacher vos ceintures s’il vous plait. »

Elle regarda par la fenêtre mais ne vis aucun nuages se qui lui semblait assez bizarre. Un trou d'air fit descendre l’avion de plusieurs dizaines faisant crier beaucoup de personne dans l’appareil. Ce n’était pas la première fois qu’elle vivait des secousses en avion mais cette fois-ci, elle ne le sentait pas bien.
Paniquant un peu, elle voulut envoyer un message mais pas de réseau et au même moment, une panne de courant fit éteindre toutes les lumières. Tout le monde était inquiet et agité surtout les enfants qui s’étaient réfugié contre leurs parents. Même les hôtes et hôtesses qui essayaient de rétablir le courant ne trouvaient pas cela normale et on pouvait sentir leur inquiétude quand ils essayaient de rassurer les passagers. Il eut encore une secousse mais bien plus violente que les dernières et tout d'un coup, plus un son. Aucun bruit de pleur, de ventilation ni...de moteur qui tournait!
Tout le monde dans l'avion sentir l’engin basculer et piquer vers l’avant. Il descendit à toute vitesse faisant hurler tout le monde et ils allaient tellement vite qu’ils étaient en apesanteur. Elle commença à pleurer sentant que c’était la fin tout pensant à plein de chose comme à sa famille et à ses amis. Après deux minutes de chute libre, l'avion se cracha dans l'océan.
Les murs explosèrent d'une seule fois suite au choc et l'eau rentra comme un ras de marée engloutissant tout sur son passage. Dans l’eau, elle sentit comme une main toucher son cœur et une chose lisse caresser sa joue. Peut être était-ce la Mort qui l’emportait, qu’elle venait prendre son âme.
Soudain, elle ne sentit plus rien autour d’elle, plus d’eau ni cette pression sur sa poitrine. Une atmosphère chaude l’entourait mais quelques instants plus tard, elle se sentit de nouveau en chute libre et l’eau entourer son corps. Un choc à la tête la fit perdre connaissance car elle n'était pas morte.
Non, elle venait juste de quitter son monde.


Dernière édition par miissmoon13 le Dim 8 Jan - 16:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le Septième Continent   Le Septième Continent Icon_minitimeMer 21 Déc - 11:36

Chapitre 2:Nouveau Monde



C’était le noir tout autour d’elle. Elle ne savais plus bouger et ne sentait plus ses muscles sauf sa tête la quelle elle avait l’impression qu’on frappait tellement elle avait mal. Sa peau sentait qu’elle était reposée sur quelque chose de granuleux mais mou et ses orteils sentaient un liquide tiède aller et venir.

— « Bon sang Nina mais où es-tu ? » se disait-elle.

Soudain, elle sentit des gouttes tombées sur son visage et quelque chose pousser son épaule.
Elle ouvrit les yeux laissant apparaitre la lumière.
Une silhouette floue se tenait au dessus d’elle apparemment trempée.

— Ah ! s’exclama la personne. Je pensais que je venais de sauver un cadavre !

A sa voix, elle reconnu que c’était un garçon et celui-ci l’aida à relever son buste. Elle secoua la tête et la brume qui l’empêchait de voire convenablement s’évapora. Elle était sur une plage et était juste en face de la mer bleue. De l’autre côté, il y avait une ville de mille et une couleurs qui lui fit presque mal aux yeux avec un port bondé de bateaux.

— Où suis-je ? demanda-t-elle au garçon qui tordait ses vêtements mouillé.
— Ici, tu es à Méhovia, ville maritime dans le sud de la région d’Ebia, répondit-il.
— Ebia ? A mon avis je ne suis plus aux Etats-Unis. C’est dans quel pays ?

Le garçon la regarda bizarrement.

— Heu…sur le Septième continent.

Ce fut au tour de Nina de le regarder d’une drôle de manière.

— Tu te fous moi ou quoi ? Ce n’est pas un pays ni un continent d’ailleurs vu qu’il n’y en a que six. Ce n’est pas parce que je ne me souviens de rien que tu dois te moquer de moi. Je reformule ma question : On est où ?
— Au Septième Continent, répéta encore une fois le garçon.

Elle soupira d’énervement.

— Dis moi, on est pas par hasard dans un asile pour les fous parce que là je pourrai comprendre que tu dises n’importe quoi. D’ailleurs, c’est quoi cette tenue bizarre et cette couleur de cheveux ? On n’est à Halloween ?! C’est les médicaments
qui te font cet effet-là ?
Le garçon se regarda.
Ces cheveux noirs aux reflets rouges sont tout à fait naturels et sa tenue n’avait rien de spéciale du tout à peut être sa cape noir et bordeaux. Ses yeux ambre et bruns non plus n’avaient rien d’exceptionnel, et puis, qu’est ce qu’elle avait cette fille à le traiter de fou ! C’était lui qui venait de la sauver alors qu’elle était tombée dans l’eau totalement inconsciente après avoir apparut dans le ciel ! Elle aurait put au moins le remercier quand même ! C’est plutôt elle la folle ! Elle avait l’air totalement amnésique ! Qui ne connaît pas le Septième continent, terre des mages, mise à part les Humains de l’Autre côté...

— Attends, ne me dit pas que tu viens de l’Autres monde ? demanda-t-il.
— L’Autre monde ? C’est le synonyme de l’Amérique, de l’Europe, l’Océanie... ?

Le garçon mit les mains sur la tête, n’en revenant pas et rigola.

— Ce n’est pas vrai ! dit-il ahuri. Je viens de sauver une Humaine venant de l’Autre côté !? Je n’y crois pas ! C’est pas une blague de Tod j’espère ?

Nina lui répondit en lui lançant un regard mitigé entre la frayeur et l’interrogation. Elle hésitait à s’enfuir, peur que ce fou ne lui fasse du mal.

— Et attend ! dit-il en la voyant prendre la poudre d’escampette. Je vais rien te faire !
— Tu sais, les psychopathes dise toujours ça à la victime pour la rassurer pourtant, ce n’est pas pour ça qu’il ne l’agresse pas juste après !

Le garçon frotta une main sur la tête, ennuyer. Il n’était pas sortit de l’auberge avec cette fille.

— Tu dois juste m’écouter. Ce que je vais te dire va te paraître totalement ahurissant mais c’est la pure vérité. Tu es attentive ?
— Si tu me lâches le poignet, je veux bien écouter tes histoires de malade mental attentivement.

Il lâcha le poignet de la jeune fille et s’assit à côté d’elle en se disant que ça ne sera pas facile de la persuader qu’elle était dans un autre monde...

— Tout d’abord, ici, on est sur le Septième Continent, terre des mages et magiciennes. Autrefois, nous étions sur la Terre mais on nous a en quelques sortes « déplacer » dans une autre dimension mais notre monde et le votre restent tout de même en connexion grâce à un portail. D’habitude, personne n’arrive à le passer et ce dans les deux sens mais il y a toi, enfin je pense, qui as réussi comme quelques autres Humains. Nous, les habitants du Septième Continent sont en grande partie des mages et chaque personne a un pouvoir spécifique. On les a classés en six catégorie : Il y a élémentaires du feu, de l’eau, du ciel, de la terre, de création et enfin élémentaire espace. Par exemple, moi je suis dans la dernière catégorie car je suis le mage de l’illusion et de la distorsion.

Nina, la tête penchée sur le côté avec un drôle expression sur le visage essayait de comprendre l’histoire abracadabrante du jeune garçon.

— A voire ta tête, dit-il, tu n’as pas l’air de me croire et surtout de ne pas saisir ce que je te dis. Bon, on va utiliser les grands moyens. Mieux vaut une petite démonstration.

Il recula et leva ses bras tout en se concentrant. Ses yeux ambre s’illuminèrent légèrement tandis que sa cape se souleva alors qu’il n’y avait pas de vent. Un palmier solitaire sur la plage commença à se tordre pour se figer en queue de cochon puis, sortant du sable, deux hippopotames en tenue de samba apparurent et dansèrent sur un rythme endiablé.
Nina hurla de peur en voyant les deux pachydermes et ferma les yeux. Une dizaine de seconde plus tard, elle les rouvrit et ne vit aucun hippopotames se trémoussé ni de palmier entortiller. Avait-elle halluciné ? Non, l’arbre bougeait encore pour se remettre en sa position initiale mais ne plus voire les deux animales de sable la faisait douter.

— Je ne sais pas si c’est à cause de mon coup sur la tête, mais je crois que j’ai des hallucinations ! dit Nina en regardant l’endroit où les hippopotames étaient avant de disparaître.
— Pas tout à fait : le palmier qui se tortillait était réel mais les deux hippopotames en tenue de samba étaient de parfaites illusions et toutes deux étaient mes créations ! fit le jeune garçon fière de lui.
— C’est pas croyable...
— Et pourtant !
— Et tous tes potes de ton asile savent aussi faire ça ?!
— Je t’ai déjà dit que l’on n’était pas dans un asile pour les fous ! Mais oui, on a tous des pouvoirs ici mais chacun à un différent.
— C’est pas possible, je suis dans un rêve, je vais me réveiller dans mon lit à...
— Mais non ! Tout ça est bien réel ! D’ailleurs, la main qui va t’aider à te relever l’est, dit-il en se relevant et proposant sa main.

La jeune fille hésita et avant de la prendre posa une question.

— Comment est-ce que tu t’appelles ?
— C’est vrai que j’aurai commencer par cela tout à l’heure sinon je m’appelle Red, mage de l’illusion et de la distorsion et membre du groupe de magiciens Pile ou Face et toi ?
— Nina...
Elle avait la bizarre impression d’oublier quelque chose lors de sa présentation mais ne mit pas le doigt dessus et passa.
Elle faillit aussi lui demander ce qu’était un groupe de magicien mais prit la main de Red qui la releva. Soudain, comme un éclair envahit les deux adolescents et ils furent prit d’interminable... Chatouille ! Ils n’arrivaient plus à se reprendre et rigolaient comme des fous. Après quelques secondes rigolades, Red lâcha la main de Nina avec une figure de surprise.

— Non, dit-il, c’est impossible.

Elle rigolait toujours quand Red l’attrapa par la manche pour éviter tout contact avec sa peau et l’emmena avec force.

— Qu’est ce que tu fais ? demanda-t-elle toujours en se marrant.
— Il faut que je t’emmène voire quelqu’un et maintenant !

Elle ne comprit pas très bien mais son visage était grave et il fronçait les sourcils. Il y avait quelque chose qui tourmentait Red et elle ne sut pas dire quoi.
Ils arrivèrent dans la petite ville de Méhovia. Elle était colorée et joyeuse comme tout ses habitant qui marchaient dans ses rues en pavement. Au loin, elle pouvait aussi voire le port de mille et une couleurs avec ses barques et bateaux partant pour la mer et les pêcheurs démêler leur filet remplit de petits poissons et d’algues. Red avait raison en disant que tout le monde était comme lui car plus d’une fois elle dut faire attention aux marchandises qui volaient et aux éternuements d’un passant qui plaquait toutes les personnes présentes contre les murs. Les habitants étaient étranges dans leur façon de s’habiller : certains portaient de simple pantalon et chemise en toile, d’autres avec des jeans ou des jupes ou bien encore des toges blanches. On aurait dit que toute les époques se mélangeait et toutes les civilisations aussi et ce, pas que leurs habits. Nina vit une gare, une large bâtisse, et avait sur ses rails des trains à vapeur. Ils étaient gros, imposants et lourd mais pouvaient aller aussi vite qu’un TGV. Elle avait l’impression d’être à la fois dans le passé et dans le présent.
Nina et Red arrivèrent devant un grand bâtiment de pierre blanchâtre aux grandes portes de bois foncé que le jeune adolescent claqua contre les murs de l’intérieur. Personne n’avait sursauté lors de l’entrée fulgurante de Red et c’est à peine si les hommes qui jouaient aux cartes à côté et la jeune demoiselle qui leur servait un café ne l’avaient remarqué. Il alla jusqu’à un comptoir où une vieille dame au cheveux d’argents attaché en un drôle de chignon ébouriffé avec des baguettes et aux yeux d’or se tenait.

— Alors petit, déjà finit ta mission ? dit-elle en ne le regardant même pas.
— Non, Malo, je viens pour cette fille.
— C’est ta nouvelle conquête ? Je me demande comment elle arrive à te supporter.
— Malo ! tonna le —Je rigolais. C’est une nouvelle recrue? dit la vieille femme en regardant la jeune fille. Si sa puissance magique ressemble à ses vêtements, elle ne nous sera pas d'une très grande aide! rigola-t-elle.

C’est vrai que Nina n’avait pas fière allure avec ses vêtements en haillons et ses cheveux mouillé et poisseux de sel. Elle baissa la tête un peu gênée. Red reprit la parole :

— C’est une Humaine venant de l’Autre côté, je l’ai vue apparaitre dans le ciel et atterrir dans l’eau inconsciente. Je l’ai sauver mais elle à l’air d’être complètement amnésique.
— Une Humaine venant de l’Autre monde ? On ne voit pas ça tous les jours dis-donc mais je ne vois qu’est ce que je pourrai en faire. Tu n’as qu’à l’envoyer chez c’est barbare de Dalions ou chez les autres pacifistes de Lisans ! dit Malo en tournant le dos aux deux adolescents.

La vieille femme retourna dans ses archives mais Red continua :

— Cette Humaine est spéciale : j’ai eu des chatouilles en la touchant.

Tout le monde dans la salle arrêta de parler et de bouger. La jeune serveuse laissa même tomber les tasses vides qu’elle reprenait par ce que venait de dire Red. Malo se retourna doucement comme si elle avait mal entendu.

— Cette Humaine est une mage, dit-il cette fois-ci.

Une demi seconde plus tard, Malo se tenait devant Red le visage presque collé au siens et les sourcils froncés.

— Tu sais que j’aime beaucoup les blagues mais là c’est un sujet beaucoup trop sérieuse pour en rire ! Ce que tu dis est tout bonnement impossible !
— Et pourtant...

Red prit la main de Nina et ils ressentirent le même éclair traverser leur corps avant de rigoler. Tout le monde était encore plus stupéfait, même Malo n’en croyait pas ses yeux. Celle-ci se ressaisit.

— C’est...intéressant. Je crois qu’en plusieurs million d’année, jamais une chose pareille ne s’était produite. Ma petite, tu es un spécimen extrêmement rare !

Nina ne comprenait pas ce que voulait dire la vieille femme mais elle n’aimait pas la façon dont elle la traitait comme un
animale.

— Red, met en suspend la mission que tu devais faire aujourd’hui, j’en ai une beaucoup plus importante. Trouve le pouvoir de cette Humaine et tu ne payes pas ton loyer ce mois-ci. Tu te feras aider de Jack.

Le concerner leva ses yeux de son jeux de carte qu’il posa sur la table avant de se lever.

— Pas d’problème pour moi Maitre ! dit Jack.

C’était un homme d’un peu plus de la trentaine très grand et qui avait une carrure imposante qui imposait le respect pourtant, il avait l’air d’être gentil. Il avait une barbe brune assez courte et de petits yeux de la couleur de la mer assortit avec son t-shirt raillé. On voyait qu’il avait été élevé à la dure mais qu’il avait aussi un bon fond.

— Alors petite, comment appelles-tu ? demanda-t-il de sa voix de marin.
— Nina, répondit-elle d’une toute petite voix.
— Ah ! Ah ! Je fais peut être peur mais il n’y pas de quoi. Bon, moi je m’appelle Jack Bravevague et je suis le mage des siphons donc élémentaire d’eau. On m’a donné le surnom de « Dénicheur de Haut mage » parce que j’ai amener ici à Pile ou Face cinq personnes qui font maintenant partie de notre Elite ! Donc tu es sûr de trouver ton pouvoirs !
— Hé ! fit Red. Je ne fait pas partie de l’Elite et je ne suis pas fort. Je ne m’appelle pas Chris le surdoué !
— Ho ! Si tu savais la grandeur de tes pouvoirs tu ne dirais pas cela ! riposta le marin.

Les deux mages commencèrent à se chamailler mais on pouvait sentir qu’il était assez proche. Ils stoppèrent quand ils eurent entendu un raclement de gorge.

— Bon et si on allait s’entrainer !
—Red, je n’ai pas raclé ma gorge pour vous dire d’aller trouver le pouvoir de cette gamine maintenant mais plutôt pour que vous lui trouviez un endroit pour qu’elle puisse se reposer, expliqua Malo au jeune mage.
— C’est vrai, elle doit être fatiguée après ce qu’elle a endurer aujourd’hui mais où va-t-elle aller ? La Résidence est complète ! Elle peut venir à ma maison mais entre ma femme qui rentre très tard, ma fille qui crée des tornade quand elle dort et les pleurs du petit dernier, elle va avoir du mal à se reposer ! expliqua Jack.
— Elle peut encore venir dans ma chambre à la Résidence, proposa Red, mais fille et garçon ensemble...

Quelqu’un prit la parole :

— Elle peut venir chez moi.
Tout le monde se retourna vers les escaliers en colimaçon. Une fille aux très longs cheveux roux presque orange et aux yeux rose les descendait avec la grâce du princesse et vint à côté de Nina.

— Mais Mei-Lou... Elle va dormir dans sa chambre... ?
— Je ne vais quand même la laisser avec toi Red, elle serait traumatisée !
Tout le monde rigola de la réflexion de la jeune fille sauf Red bien
— Et bien, si tu es d’accord Mei-Lou, elle habitera chez toi à la Résidence le temps qu’elle se trouve un autre endroit, dit Malo.

La concernée hocha de la tête et fit à Nina de la suivre.

— Je m’appelle Mei-Lou Téhanve, dit-elle en quittant la bâtisse, et toi, c’est Nina, n’est ce pas ?
— Oui.
— Et tu viens de l’Autre côté ?
— Oui.
— Tu doit surement te dire que tout ça n’existe pas pourtant tout ce monde est réel ! Veux-tu que je t’explique certaine chose ?

Nina n’en crut pas un mot. Pour elle, elle était dans un rêve et allait surement se réveiller d’une minute à l’autre. Elle se prêtait juste au jeu et fit oui de la tête à la question de Mei-Lou.

— Tout d’abord, comme tu dois le savoir, nous sommes des mages pourvut de pouvoirs mais certaines personnes sont assez faible et ne peuvent pas tout accomplir. C’est pour cela que l’on a créé les groupes de mage. Que je t'explique. Dans certaine ville comme ici à Méhovia, on engage des mages plus ou moins puissants pour aider les personnes qui en ont besoin. Ces requêtes s'appellent tout simplement missions et sont accomplies en échange d'argent. C'est un peu notre travail. L'endroit que l'on vient de quitter est un Guichet de mission et seul les membres du groupe peuvent y aller pour réclamer les requêtes. Ici à Méhovia notre association a été surnommée Pile ou Face car c'est souvent grâce à la chance que l'on arrive à faire des exploits. Nous ne sommes qu’une petite communauté car nous comptons seulement une centaine de membres mais il est fort connu grâce à notre Elite qui sont les mages les plus forts d’entre nous. Quand on fait partie aussi du groupe, tu as le droit d'avoir une chambre dans la Résidence pour un médiocre loyer. C'est assez facile quand tu as comme moi dix-sept ans, que tu es orpheline et que tu dois nourrir tes deux enfin, ta petite sœur mais le nombre de place est limité à vingt chambres. Il faut aussi que je te parle de notre chef qui est Maitre Malo. C’est la vieille femme aux cheveux gris attachés en chignon qui était au comptoir tout à l’heure. Elle est un peu vache avec les nouveaux mais c'est une grande rigoleuse et blagueuse. Le sous chef c'est son frère Mali qui a toujours l'air d'être de bonne humeur et c'est le cas ! Puis il y a les autres membres qui sont tous très sympa aussi. Tu vas voir, tu vas vite t’intégrer.
— Je l’espère !

Après avoir quitté la ville, un peu plus loin sur une colline, se trouvait un bâtiment ressemblant à un manoir. Elles venaient d’arriver à la Résidence. Il était fait de brique grise aux beaux reflets et en tuile bleue. L’édifice en lui même était déjà immense mais ils avaient rajouté des annexes, de grandes vérandas de bois qui laissaient pour vue la ville de Méhovia et la mer. Nina trouva l’intérieur tout aussi magnifique avec ses murs blancs où étaient peints de jolies fresques de mille et unes couleurs, ses rideaux bleus et violets et sa boiserie faite d’un curieux bois mauve. Le hall était immense et il y avait plein de chaise et de table disposée au milieu et aussi des fauteuils prêt des verrières et de la cheminée. Il y avait aussi plein de gens dans la salle qui discutaient devant un bon verre sur les longs bancs ou qui jouaient aux cartes et aux dames sur les tables spécialisée ou encore d’autres qui lisaient un livre venant de l’une des bibliothèques.
Nina trouva qu’il y avait beaucoup de gens pour seulement une vingtaine de chambre et comme si Mei-Lou avait lu dans ses pensée, elle répondit à sa question.

— La Résidence n’est pas seulement un dortoir, c’est aussi l’endroit où tout les membres se rejoignent pour discuter, boire un verre où juste passer du bon temps. Chaque membre à le droit aussi le droit de venir ici pour manger et ce gratuitement mais le cuisinier prépare souvent la même chose et on commence à s’en lasser. C’est ici aussi que Maitre Malo réside car même si elle est presque tout le temps au Guichet des missions, elle ne dort pas là-bas. On organise souvent des fêtes ou des soirées à thème pour mettre un peu d’ambiance et de joie même si ça l’est le reste du temps. Tu vas beaucoup te plaire ici, c’est vraiment un endroit familial.
— Ouah ! Tu en connais des chose sur le groupe ! fit Nina stupéfaite.
— C’est normale : je suis l’assistante personnel du Maitre. Je connais tout concernant Pile ou Face dons tout les noms des membres et leurs pouvoirs mais Brainna connais encore plus de choses. D'ailleurs elle devrait arriver bientôt vu que le Guichet ferme à cette heure.

En effet, à peine eut-elle fini sa phrase qu’une jeune fille entra dans la grande salle. Nina sursauta en voyant son apparence assez spéciale.
Elle avait une taille moyenne et avait les cheveux mi longs bleus foncés avec une franche effilée dont quelques mèches étaient devant ses yeux d'or. Elle était habillée d'un simple pantalon avec un top jaune soleil et serre-tête large de la même couleur qui mettait en valeur sa drôle de couleur de cheveux. Elle avait l’air décontractée et calme mais dés qu’elle vu Nina, elle plissa les yeux avant de courir vers elle.

— Mais je ne connais pas ! Chouette, quelque chose de nouveau à mettre dans ma base de donnée ! Alors, comment tu t’appelles ? Qu’elle est ton âge ? D’où viens-tu ?
— Stop Brainna ! Tu vas lui faire peur ! fit Mei-Lou en mettant une main sur la bouche de la drôle jeune fille. Nina voici l’extraterrestre de la connaissance Brainna et Brainna voici l’Humaine à pouvoir Nina.
— Hé ! Mage de l’intelligence et de la mémoire je veux bien mais pas extraterrestre ! pesta-t-elle. Quoi ?! C’est une Humaine ! Avec des pouvoirs en plus ! Ce n’est pas croyable ! D’où vient-elle ? Des Lisans ou de ces stupides Dalions ?
— Aucun des deux.
— Bah, d’où alors ? Je ne vois pas d’autre solution ?
— Tu vas sauter en l’air : elle vient de l’Autre monde !
— Non ! C’est pas vrai ! dit-elle en sautillant dans la pièce. C’est totalement génial ! Alors, comment s’est là-bas ? Il fait chaud, froid ? C’est grand ?
— Brainna ! Calme toi ! Elle est très fatiguée et voudrait se reposer. Tu lui poseras toutes les questions que tu veux demain, c’est d’accord ? dit Mei-Lou pour calmer son amie.
— Ok, désolé. Je m’emballe quand je vois une chose que je ne connais pas et encore plus qu’en ça vient de l’Autre côté ! Bon, je vais laisser te reposer. Bonne nuit !

Brainna fit signe et alla rejoindre ses amis à une table. Nina suivit Mei-Lou qui montait le grand escalier central et tourna à droite quand celui-ci se sépara. Elles montèrent jusqu’au deuxième étages et s’arrêta devant une porte portant le numéro treize.

— C’est ici, fit-elle en montrant un trousseau de clé qu’elle avait sortit de sa poche. J’en ferai un double demain matin, tu pourra venir les chercher au Guichet.

Elle ouvrit la porte et fit entrer Nina la première. Celle-ci fut impressionnée de la grandeur de la chambre avec son petit salon avec vue sur la mer et la ville et deux autres pièces équipées de lits et de douche chacune.

— Ta chambre est à gauche. Tu peux y aller et t’installer. Moi, pendant ce temps, je vais aller te chercher des vêtements, proposa-t-elle.

Nina secoua la tête et entra dans la pièce. Les poutres, le sol et les meubles étaient fait avec le drôle de bois mauve et les murs étaient blancs comme au rez-de-chaussée sauf que les photos avaient remplacés les magnifiques fresques peintes à la main. Dessus, Mei-Lou sous tout ses profils, toute seul ou avec une petite fille lui ressemblant comme deux gouttes d’eau. Soudain, elle s’arrêta sur une encadrée sur la table de nuit où elle vit se tenir deux Mei-Lou. Elles étaient tout à fait les mêmes sauf que une avait une franche et optait pour un look plus fun et que l’autre avait un style plus romantique. Celle-ci entra dans la pièce avec une tonne de vêtements les déposant sur le lit.

— Voilà ! fit-elle. Tu peux tous les garder, je ne les mets plus.
— Dit moi, ton pouvoir est de te démultiplier parce que là je vois deux toi sur la photo ? demanda Nina.

Mei-Lou se rapprocha du cadre et eut un sourire nostalgique.

— Non, c’est ma petite sœur Lisa. On nous prend souvent pour des jumelles mais on ne l’est pas. Elle est partie en mission pour très longtemps donc c’est pour ça que je t’ai proposé sa chambre. Je peux reprendre cette photo ?

Nina fit oui de la tête ne savant pas pourquoi elle devrait la garder. Mei-Lou avait l’air assez triste, sa petite sœur lui manquait tant que cela ?

— J’ai aussi une deuxième sœur. Elle s’appelle Emma et vient d’avoir dix ans.
— Elle n’est pas ici ? demanda Nina qui n’avait pas vue de petite fille dans les parages.
— Si. Elle est juste appuyée contre le mur-là. Emma dit bonjour.

Nina fixa le mur mais ne vit rien au départ puis, une petite fille aux yeux rose presque fuchsia et au court cheveux roux apparut dans la même position que venait de décrire sa sœur.

— Salut, dit-elle avant de disparaître à nouveau.
— Emma est la mage d’invisibilité. Elle a acquit ses pouvoirs il y a quelques mois mais ne les utilise que pour faire des farces aux membres et surtout à Red qui n’a toujours pas compris qu’elle pouvait se rendre invisible. Bon, je vais te laisser tranquille. Si tu as un problème n’hésite pas à m’appeler je serai ou dans ma chambre ou en bas.

Mei-Lou sorti et Nina en profita pour prendre une bonne douche. Elle tourna le robinet au maximum pour avoir l’eau la plus chaude possible et la laissa couler sur son corps poisseux de sel. En se lavant les cheveux, elle trouva une sorte de ruban transparent blanc aux reflets bleus pailletés. Elle le trouvait assez joli et ne le jeta pas pour le ranger dans le tiroir de sa table de nuit. Sentant enfin bon, elle mit l’un des pyjamas que Mei-Lou lui avait donné et se blottit dans le lit mais elle n’arrivait pas à s’endormir. Une chose la préoccupait : son prénom. Elle pouvait le répéter plusieurs millions de fois dans sa tête, elle avait toujours l’impression qu’il lui manquait quelque chose. Elle ferma les yeux sous la fatigue avant de les rouvrir.

— Mon nom, dit-elle tout haut, j’ai oublié mon nom de famille !

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Le Septième Continent
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